A signaler : quelques accidents et manques sur les cadres, des morceaux des deux cadres s'enlèvent (nous avons les morceaux). Les deux tableaux ont été réentoilés. Les toiles ont été nettoyées. Trous de vers anciens sur les châssis. Bien regarder les photos. *Gabriel Jacques Lérivint (1741-1823) Général de la Révolution française et du Premier Empire. Il est le père du colonel de cavalerie Joseph Charles Lerivint (1776-1812). Le jeune Gabriel Lerivint s’engage très tôt dans l’armée du Roi. Il fait une belle carrière militaire avant les guerres révolutionnaires, gravissant peu à peu les échelons militaires. D’abord officier subalterne, il devient lieutenant-colonel, puis colonel dans la cavalerie. Le 10 janvier 1794, Gabriel-Jacques Lérivint est promu général de brigade par les représentants du peuple auprès des Armées du Rhin et de la Moselle. Attaché à la division du jeune général Championnet, dans l'Armée de la Moselle, Lérivint rejoint sa division le 10 juin 1794. Il sert à Liège, le 10 août 1794, puis à Fleurus le 26 juin de la même année. Le 2 juillet 1794, Lérivint est affecté à l'Armée de Sambre-et-Meuse, où il remplace le général Dubois. Il prend le commandement de la cavalerie le 24 mars 1795. Après une première réforme en février-septembre 1797, Lérivint est nommé commandant du département de Sambre-et-Meuse, puis du département de la Dyle et enfin du département des Deux-Nèthes, de 1799 à 1802. Il est nommé chevalier de l'Empire par Napoléon Ier en 1810. Il est fait Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint Louis. Maréchal de camp retraité à Saumur. Il a donc fait toutes les campagnes depuis le règne de Louis XV jusqu'à l'Empire. Gabriel Lerivint décèdera le 14 juin 1823 à Saumur dans le Maine-et-Loire, à l’âge avancé de 82 ans.
Les Généraux d'Empire ont combattu au côté de l'Empereur Napoléon Ier lors de ses nombreuses campagnes. Leur loyauté, leur fidélité et leurs compétences leur ont pour la plupart permis de gravir les échelons militaires d'une part, mais aussi sociaux en devenant membres de la haute et riche noblesse française. Les collections de ces familles de Généraux d'Empire sont donc particulièrement riches et recherchées. **Louis Tocqué (1696- 1772) Célèbre portraitiste français. Son père, peintre de portraits médiocre, destinait Tocqué à la même carrière que lui. Resté orphelin à l’âge de 10 ans, le jeune Louis fut recueilli par Nattier, qui lui fit faire des copies de portraits que l’on doit aux plus grands maîtres en ce genre. Tocqué acquit ainsi une manière belle, large, et parvint à donner à ses copies la même perfection que les originaux. Tocqué, qui avait également étudié chez Nicolas Bertin, artiste vanté en son temps, se fixa, comme son beau-père, au genre du portrait, tout en se gardant des fantaisies et de l’emphase de celui-ci, connu pour mélanger réalisme et fantaisies en insérant des personnages mythologiques dans ses œuvres. Sa réputation s’étendit bientôt, il acquit de la vogue, et fut estimé des plus habiles artistes de son temps, notamment de Musse et de Boucher.Agréé à l’Académie en 1731, sur présentation de la "Famille de Peirenc de Moras", il fut reçu au commencement de 1734, avec des portraits en trois-quarts de Louis Galloche et de Jean-Baptiste Lemoyne (Louvre). Il eut à peindre, en 1739, le portrait du dauphin, l’an d’après celui de la reine Marie Leczinska. Tocqué est à Versailles avec des portraits du marquis de Matignon, Gresset en habit rouge, de Tournehem, le marquis de Marigny, l’un des plus beaux du groupe, les portraits en pied de Marie-Thérèse, infante d’Espagne, très pompeux, de l’impératrice Élisabeth de Russie, celui-là non terminé. Il est aussi en bonne posture à Dijon, à Orléans, à Nancy, et, avec le portrait de M. de Saint-Florentin, au musée de Marseille. De 1737 à 1759, Tocqué exposa à presque tous les Salons sans voir son succès fléchir. En 1757, la tsarine Elisabeth le fit venir à Saint-Pétersbourg pour avoir son portrait de sa main et faire quelques portraits, dont il fut généreusement payé. À son retour à Paris, il parcourut plusieurs des cours du Nord, laissant de ses ouvrages partout, et il fut reçu membre de toutes les Académies d’Europe.Il avait épousé la fille de Nattier son maître, et lorsqu’il eut terminé ses voyages, il abandonna entièrement la peinture pour jouir tranquillement de la fortune que lui avaient procuré ses ouvrages. (Artiste référencé au Bénézit). Artiste très bien côté sur ArtPrice. ATTENTION : POUR UN DEVIS DE LIVRAISON NOUS CONTACTER AVEC VILLE ET PAYS DE DESTINATION. BE CAREFUL : PLEASE CONTACT US FOR THE DELIVERY PRICE. Dimensions
Cadre femme : 82,5 cm x 100 cm homme : 83,3 cm x 100,5 cm
Huile 65 cm x 81 cm (pour les deux)
Référence :900 383
Toutes les photos sont sur :
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