Scène militaire pratiquement traitée en miniature.
31 x 28,5 cm avec cadre
13 x 20 sans cadre
Né àParisle17octobre1825et mort dans le9earrondissement de Parisle25janvier1890[1], est unpeintrefrançais. Biographie Élève dupeintre d'histoireAugustin Desmoulins, Paul-Alexandre Protais suivit l’armée française durant laGuerre de Criméesous la direction dugénéral Bosquet, et laCampagne d'Italie (1859)et laGuerre franco-allemande de 1870sous la direction dugénéral de Ladmirault. Pendant les alertes, il se plaçait au milieu des soldats et fut blessé à trois reprises.Peu de peintres ont été aussi populaires que Protais à son époque.[réf.nécessaire] Sa belle-sœur, Camille-Ange Protais, était la petite-fille du généralJean-François Christophe(1772-1827), baron d'Empire. Sa nièce, Virginie Protais, épousa Maurice Hamman, fils d'Édouard Jean Conrad Hamman, peintre (1819-1888). Leur second fils, Joë Hamman, était l'ami deBuffalo Billet introduisit lewesternen France. Protégé de laprincesse Mathilde, cousine de l’empereur, il était l’ami intime d’Alexandre Dumas filset du peintreErnest Meissonierdont il partageait la passion pour le billard. Il faisait également partie du cercles des proches du peintre et écrivainEugène Fromentinet deCharles Bussonen compagnie duquel il peignit des paysages. Il fut invité aux «vendredis» ducomte de Nieuwerkerke, où se trouvaient réunis artistes, hommes d’affaires et hommes politiques, et fut convié à l'élégante «Série de Compiègne», organisée par l’empereur et l’impératrice du 3 au 10 décembre 1864. À la suite du décès du prince impérial le1erjuin 1879, tué en Afrique du Sud, l'impératrice commanda trois tableaux au peintre:Une Reconnaissance, Zoulouland,Le Prince impérial met l'épée à la mainetLe Prince mort. Lors du décès du peintre en 1890, l'Impératrice adressa une lettre de condoléance à son frère. On a dénombré dans la presse et sous la plume des critiques environ 225 œuvres répertoriées de Protais. On connaît un pastel, divers dessins dont beaucoup sur laGuerre de Crimée, cinquante peintures à l'huiles et douze autres œuvres qui ne sont connues que par la gravure. Au Salon de 1863, les deux œuvres qui firent sa gloire,Le Matin avant l’attaqueetLe Soir après le combat, entouraient le portrait de l’empereur parHippolyte Flandrin.Vincent van Gogh a commenté Souvenir de la patrie (Lettre du 18 septembre 1873). On peut classer ses tableaux selon différents thèmes: les peintures de batailles (Mort duColonel de Brancion,Attaque du Mamelon-Vert,Bataille de Solférino,La Défense de Saint-Privat), l’honneur de la patrie (Le Matin avant l’attaque,Le soir après le combat,La Garde du drapeau,La Séparation,Armée de Metz,Le Bataillon carré,Soir de Waterloo,Souvenir de la patrie,Un Renseignement,Le Drapeau et l’armée), les scènes de genres militaires (La Fin de la halte,Les Vainqueurs,Le Retour dans la patrie,À l’aube,En marche,Une Mare,Pendant l’armistice,Lac de Garde,La Fin de l’averse), l’expression individuelle des sentiments (La dernière Pensée,Le soir de Saint-Privat,Morts pour la patrie,Les Vainqueurs de Gravelotte,La dernière Pensée du soldat fatigué,Épisode de labataille de Coulmiers,Les Vainqueurs) et enfin les scènes de plein air (À l’ombre,La Soupe,Soldats jouant aux quilles). " Le matin avant l'attaque, Le soir après le combat, Retour de tranchée: ces 3 superbes toiles sont populaires et ont établi la célébrité du peintre militaire' Belina, Salon de 1863. Dans la grande famille des peintres militaires de son époque, qui compte Ernest Meissonier,Adolphe Yvon,Charles Édouard Armand-Dumaresq,Alphonse de Neuville, et parmi les plus jeunes,Beauquesne,Étienne-Prosper Berne-BellecouretÉdouard Detaille,il est considéré comme un peintre affectif et sentimental['M. Protais n'est pas seulement un peintre de talent, c'est surtout un observateur, un poète' Louis Auvray-1863. C’est cette traduction très personnelle des actes de bravoure et des souffrances dont il avait été le témoin oculaire sur les champs de bataille qui lui valut son succès dans lesannées 1860-1880. Louis Auvray, 1863:" Avec M. Protais on est toujours vivement pris au cœur" Jules Richard Jules Claretie, 1874:'On ne pourra pas écrire, plus tard, sur les campagnes de Crimée ou d'Italie sans consulter les tableaux de Protais' et 'Monsieur Protais semblait s'être donné pour tâche de faire haïr la guerre, mais de faire aimer le soldat' Œuvres Collections publiques