"Luna Park par Frédéric Charmat "
Grande huile sur toile moderniste reprenant l'atmosphère et la symbolique d'une fête foraine, signée en bas à droite F. Charmat et daté 80.Dimensions 93x73 cm.
Depuis 1991, l’Association des Amis de Frédéric Charmat organise des expositions et gère le Musée de la Lithographie de Saint-Pourçain-sur-Sioule. Frédéric Charmat voulait faire de ce musée un lieu vivant, c’est pourquoi il a fait don de sa presse lithographique. Celle-ci est aujourd’hui régulièrement utilisée par des artistes accueillis en ces lieux. Plusieurs expositions d’artistes contemporains sont proposées au court de l’année.
Frédéric Charmat est né le 3 juin 1946 à Boulogne Billancourt.
Licence de Lettres, Diplômé d’Archéologie, certificats de Techniques et Arts graphiques et Esthétiques, Maître Es-Lettres, Membre du Syndicat de la Presse Artistique Française.
Il vit et travaille à Paris, fait de nombreux voyages ; il a une prédilection pour Venise, New-York et l’Auvergne.
Ses toiles et aquarelles figurent dans des collections de divers pays. Il pratique la sérigraphie. Il participe à des expositions de groupes et à des expositions personnelles à Paris comme la Galerie Mazarine. Il collabore en qualité d’illustrateur ou de conseiller artistique à différentes revues, à la Guilde Internationale du Livre. On lui doit l’illustration d’un Fantomas, une série de lithographies originales pour la Lenon Tree Company (USA), un portrait du musicien de jazz Bill Coleman.
Il crée les Editions d’Art Elstir, édite de nombreux artistes, en découvre : Piaubert, Koso, Couturier, Volti, Rhigas, Amandine Dore, Dan Gandray, Pignon et beaucoup d’autres.
Il écrit de nombreux articles dans l’Amateur d’Art, la Pologne … Découvreur de talents, il aimait les gens, sans exclusive, les aidait par une amitié sans faille.
Homme de passion, sa culture reconnue par ses pairs l’avait désigné comme un expert en tableaux modernes et autres. De nombreux commissaires priseurs le consultaient.
Dans son dernier combat contre la maladie, il n’a jamais perdu son sens de l’humour et s’inquiétait plus de la santé des autres que de la sienne.
Il est mort à Paris au mois de février 1988.
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