Les tableaux de ce peintre hollandais montrent souvent sur un format ovale des églises avec unearchitecture soutenue par une forêt de colonnes. Il remplace souvent les piliers gothiques par de longues et minces colonnes cylindriques. L'idée d'église-palais s'impose souvent chez lui.
Dans notre tableau, il a choisi d'y représenter Alexandre tranchant le Noeud gordien. La légende est racontée par Diodore de Sicile mais c’est la version d’Aristoboulos qui a livré le plus d’informations sur l’épisode du nœud gordien. C’est au début de l’année 333 av. J.-C. à Gordion qu’Alexandre aurait tranché le nœud gordien. Effectivement, Alexandre le Grand, quand il arriva dans la ville, fut mis au courant de la légende et s’en passionna. Il demanda alors qu’on lui montre le char. Après avoir cherché la solution, il trancha le nœud avec son épée.
JJ Van Baden s'est inspiré d'une gravure en sa possesion, réalisée en 1608 par Antonio Tempesta et le texte qui figure à la gauche du tableau est repris de cette gravure :
"Gordius en nodus: quem si disslveret arte / Quispiam, huic sceptrum terris fatale regendis / Numina spondebant, veterumque oracula natum; / Credit Alexander strictoque praeoccupat ense"
Le tableau est signé du monogramme habituel de Van Baden
Tres beau cadre ancien en bois (57 x 68 cm avec cadre)