"Aquarelle par Joseph Paul Martin (1799-?) Scène d'Intérieur"
Très belle aquarelle gouachée, rehaussée de gomme arabique, signée à gauche dans la nappe Paul Martin.Très bel encadrement, sous verre, sous marie-louise, dans un cadre en bois et stuc doré à décor de rangées d'oves fleuronnées encadrant dans chaque angle une marguerite en relief.
Dimensions à vue de l'aquarelle, 24x20 cm.
Dimensions totales, avec cadre, 71x63 cm.
Paul Martin (Joseph) , peintre de genre et d'intérieur, né à Marseille en 1799, élève de l'école des Beaux-arts de Marseille.Cet artiste ne doit pas être confondu avec l’aquarelliste paysagiste Paul Martin (1830-1903), lui aussi provençal, ni avec le peintre bavarois Paul Martin (1821 -1901), élève de Charles Gleyre et qui se spécialisa dans les sujets d’histoire.Sans qu’il lui soit connu de maître, Paul Martin se spécialisa dans les sujets néo-gothiques, avec des intérieurs d’église (en particulier de Marseille et de Provence), des ruines de châteaux ou des scènes de genre moyenâgeuses, stylistiquement proches d’un artiste comme Charles-Caius Renoux.
Il a exposé, au Musée Royal de Marseille en 1827, l'Intérieur d'une église de village de Champagne , d'après nature. Cet artiste a aussi peint l'Intérieur de l'église de Poissy. Ces deux tableaux ont été acquis par la duchesse d'Angoulême.
Reynolds a gravé un de ses tableaux , représentant deux personnages du siècle de Louis XIII, se promenant sur une terrasse.
Paul Martin a exposé également à Paris en 1839 : une scène tirée du roman de Woodstock ; Rue et clocher des Accoules; Intérieur, scène du moyen-âge, aquarelle; le Mariage d'IIalbertGlendineng, aquarelle.— En 1813, Vue de l'église St-Victorà Marseille; Contrebandiers dans les ruines d'un monastère (Bastan, Hautes-Pyrénées). — En 1848, Vue de l'Hùtel-de-Ville et du port de Marseille; Intérieur d'un corps-de-garde, au xvu"siècle ; Jeune recrue trompée au jeu par des soldats ; Nature morte. — En 1850, Marchande de fruits et de fleurs à Marseille.Il s’installa un temps à Saint-Germain-en-Laye (vues de sites locaux, de la vallée de la Seine, et même de la côte normande), puis dans le sud-ouest à Auch, avec plusieurs participations au salon de Toulouse, en particulier en 1861 avec 6 œuvres exposées.
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