Porcelaine en très bon état, aucun accident. Une petite tache brune d'origine dans la porcelaine à l'arrière de la tête.
Hauteur de la tête 20,5 cm.
Hauteur totale, avec socle, 31 cm.
Max Blondat, né le 30 septembre 1872 à Crain et mort le 17 novembre 1925 dans le 8e arrondissement de Paris, est un sculpteur français emblématique des styles Art nouveau et Art déco.
Maximilien Blondat est le fils d'un tonnelier. Encouragé par l'instituteur du village qui reconnaît ses dons pour le dessin et le modelage, il entre comme apprenti chez un sculpteur ornemaniste en 1886 et ne cessera plus de travailler la sculpture dans plusieurs domaines et différents matériaux. Il arrive à Paris et débute ses études en 1889 à l'École Germain-Pilon1. En 1890, il expose au Salon des artistes français pour la première fois et présente un médaillon en plâtre, puis il se perfectionne dans l'atelier de Mathurin Moreau. En 1892, il entre à l'École des beaux-arts de Paris, il signe ses premières réalisations sous le patronyme maternel « Henry ».
Il travaille le bois, la pierre, la terre, le verre, le bronze, et excelle dans les arts décoratifs avec la réduction de ses sculptures ou la création d’objets utilitaires de petite taille : bouchons de radiateur de voiture, heurtoirs, horloges, vide-poches, cendriers, salière-poivrière, etc. Il réalise aussi des céramiques avec Edmond Lachenal à la manufacture de Sèvres ou des œuvres de ferronneries avec Edgar Brandt. Ses bronzes sont édités par la fonderie Siot-Decauville et la fonderie Valsuani. Il créa également des bijoux pour Chambon et Hermès. En 1906, il est un des membres fondateurs de la Société des arts décoratifs français.
Une partie de ses œuvres est conservée au musée départemental de l'Oise à Beauvais et au musée des Années Trente à Boulogne-Billancourt. Une de ses plus célèbres réalisations est la fontaine Jeunesse, représentant trois enfants observant trois grenouilles. On peut en voir une version place Darcy à Dijon, et d'autres à Mareil-sur-Mauldre[réf. nécessaire], en Allemagne à Düsseldorf, en Argentine à Buenos Aires[réf. nécessaire], en Ukraine à Odessa (variante à une seule grenouille stylisée), en Suisse à Zurich, aux États-Unis à Denver et au Mexique à Nacozari de García sur la place centrale.
Engagé dans le service du camouflage (les Caméléons) qu'il quitte en 1917 pour diriger l’École des beaux-arts de Dijon jusqu'en 1919, il s'attelle alors à la réalisation de monuments aux morts. Il est décoré de la croix de guerre 1914-1918 et est promu officier de la Légion d’honneur en 1925, année où il meurt brutalement d'une septicémie foudroyante laissant une veuve et ses trois très jeunes filles. Il habitait le quartier du Parc des Princes à Boulogne-Billancourt, ville qui a donné son nom à une de ses rues.