Il ferme à clé et dispose d'un tiroir "coffre" sous l'abattant, très beau travail de marquetterie avec différentes essences de bois précieux.
A noter un marbre blanc qui n'est pas impeccable et présente des aspérités.
Hauteur du plateau : 72cm -Hauteur Totale : 140cm
Largeur : 95cm - Profondeur : 41cm
La livraison est à la charge du client, le secrétaire est visible en boutique.
PIERRE DENIZOT (1715-1782)
Fils de l’ébéniste et marchand-mercier Jacques Denizot, Pierre Denizot travaille dans l’atelier paternel, et bien qu’ayant obtenu ses lettres de maîtrise en 1740, ne les fait enregistrer qu’en 1760, à la mort de son père. Ce n’est qu’à ce moment qu’il marque ses ouvrages de son estampille personnelle.
Il établit son commerce rue Neuve-Saint-Roch, travaille pour le compte de son confrère Léonard Boudin et reçoit des commandes royales et princières pour les châteaux de Saint-Germain-en-Laye et de Maisons-Lafitte.
De 1764 à 1766, il est juré comptable de sa corporation et devient, à partir de 1776, le fournisseur officiel du Comte d’Artois à qui il livre toutes sortes de meubles aussi bien de luxe qu’ordinaires.
Il possède une grande habilité technique et produit des ouvrages principalement de style Louis XV ou Transition. Très peu de meubles Louis XVI sortent en effet de ses ateliers. Ses réalisations sont surtout marquetées de motifs géométriques, cercles, carrés, losanges ou de motifs de fleurs et de trophée, dessinés avec rigueur. C’est en exécutant une commande passée par l’un de ses clients, Monsieur, Comte de Provence, que Pierre Denizot mourut dans son atelier en 1782.
En date des 29 Juillet et 27 novembre 1782, les Annonces, Affiches et Avis divers mentionnent une vente aux enchères organisée après le décès de l’ébéniste, dans laquelle il est fait état, en plus d’un grand stock de bois d’acajou, d’amarante et d’ébène, d’un nombre important de commodes, armoires, bureaux à cylindre, secrétaires, tables de jeux, tables rondes et ovales ... «garnis de fontes et d’ornements dorés d’or moulu».