Marius Gourdault (1859-1935)

«Reflets d’automne »Huile sur toile 45.5 cm x 32.5 cm, signée en bas à gauche.Cadre Montparnasse (P8).

Marius Gourdault est né à Châtellerault, d'un père armurier.
Il a vécu à Châtellerault, au Havre puis à Paris. En 1873, âgé alors de 14 ans il fait ses études à l'école Municipale Lavoisier, ou il est bon élève. Durant l'année 1877, il est employé aux ponts et chaussées comme dessinateur. Il expose en 1880 son premier tableau au salon du ministre de l'inspection Publique et des beaux-Arts puis au salon des champs Elysée. On le retrouve en 1881, attaché aux plans et travaux de Paris. De 1891 à 1904, il gravit tous les échelons pour finir dessinateur Principal et Officier d'Académie. Il participe à l'exposition Universelle de 1900. On le propose pour les Palmes Académiques.
A Doëlan, il séjourne chez la famille Merer, une maison non loin du Pont-Du, ses hôtes deviennent ses amis qu'il retrouve chaque année pendant plusieurs mois, et avec lesquels il noue des relations presque familiales. Il est très influencé par l'école Impressionniste et rencontre Henry Moret la première fois en 1880 (Henry Moret à cette époque est encore un peintre à la facture très classique, il deviendra un post impressionniste 10 ans plus tard vers 1890) il retrouve son ami l'été à Doëlan avec qui il partage le même amour de la campagne bretonne et de ses habitants. Les journées se succèdent entre leurs passions commune pour la peinture, les parties de chasse et de pêche. Les deux Hommes se ressemblent, ils ont en commun le même désintéressement, la même gentillesse emprunte de discrétion et de modestie. Henry Moret lui offre plusieurs de ses tableaux et en juillet 1890 alors de passage à Pont-Aven, Gourdault fait la connaissance de Maxime Maufra. Celui-ci deviendra dès lors un ami. L'année suivante au Pouldu il rencontre Paul Gauguin.
Marius est un peintre de plein vent, qui part dans la campagne avec son chevalet et son parasol, sa palette, les couleurs de sa peinture avec le temps, se font de plus en plus fraîche et lumineuses , Il laisse une œuvre encore aujourd’hui méconnue et très mal répertoriée, un mystère au vu de sa présence précoce à Doelan à partir de l’été 1879, de la qualité de ses toiles et de son influence sur son ami Henry Moret ....
Cette bibliographie a été réalisée en 1993 pour l'exposition '' Henry Moret - Marius Gourdault " au Pouldu par l’association des amis de Marie Henry et reprise en 2009 par Mr Victor Mauxion pour L'exposition «La Vallée du Sénéchal» (été 2009) à Clohars-Carnoët.
Pour en savoir plus consulter la biographie sur Wikipédia, elle comporte des détails et approfondissements bien référencés, de nombreuses photos et une sélection de peintures intéressantes.