Parmi ses amis nous retrouvons de grands noms tels que Modigliani, Jean Van Donghen ou Henri Laurens. Ensemble, ils se rencontraient entre artistes avant-gardistes chez Van Donghen, rencontres auxquelles participaient Picasso et Bracque.
Dès 1926, Gaudefroy expose au Salon des Surindépendants et au Salon des Tuileries où il attira l'attention de nombreux critiques comme Christian Zervos ou Maurice Raynal. Son style est alors plus abstrait et moins analytique que le cubiste, «Il se situe dans la suite du cubisme cézannien». Ses sujets sont traités dans une pâte fine, angularisée mais jamais déformée.
En 1931, il organise sa première exposition solo rue de la Boétie à la Galerie Percier qui fut un succés puique cela lui permit d'être nominé pour le Grand Prix de Peinture.
Dans les années 1960, sous le mandat d'André Malraux en tant que ministre de la culture, plusieurs de ses toiles furent acquises par l'état. On peut en retrouver dans les collections du centre national des arts plastiques.
Cependant, Gaudefroy n'aimait pas promouvoir ses œuvres et préférait rester dans une sphère plus intime. C'est probablement pour cela que cet artiste est si peu connu aujourd'hui malgré son talent indéniable.
Bibl.
Delarge, Dictionnaire des Arts Plastiques
Modernes et contenporains, Gründ, 2001, page 470.
Hanina Fine Arts, Maurice-Henri Gaudefroy.
Benezit, dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs.
Cadre ancien en bois et carton repoussé, mordoré.
Provenance: vente de l'atelier.
Dimensions de la toile, 41x33 cm.
Dimensions totales, avec cadre, 61x53 cm.