Albert Bouquillon (1908-1997)
Repos II, 1960
Sculpture en terre cuite
Signé et justifié “A. Bouquillon Ep. A”
20 x 25 x 21 cm
L’oeuvre est répertoriée au catalogue raisonné de l’artiste sous le n°1960-2-B
Fils d’un artiste peintre et décorateur, Albert Bouquillon entre à l’École des Beaux-Arts de Douai en 1924 et intègre l’École des Beaux-Arts de Paris trois ans plus tard. Il s’intéresse d’abord à l’architecture avant de s’orienter vers la sculpture. Lauréat du Premier Grand Prix de Rome en 1934, il est pensionnaire à la Villa Médicis, Académie de France à Rome.
De retour à Paris au début des années 1940, Albert Bouquillon reçoit ses premières commandes officielles du Ministère des Beaux-Arts, de la Ville de Paris ou encore du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Il poursuivra dans cette voie par de nombreuses oeuvres monumentales installées dans l’espace public avec, notamment, la sculpture de Lamartine pour les jardins du Palais de Longchamps à Marseille, ainsi qu’un bas relief pour le Conservatoire de musique de Douai. En parallèle du domaine de la statuaire publique, Albert Bouquillon produit un grand nombre d’oeuvres privées, sculptures, dessins et esquisses. Ses recherches sur le nu féminin sont importantes, il explore notamment le thème de la figure au repos dans différentes postures, mais il s’intéresse également à des sujets religieux ainsi qu’à des sujets républicains.
Professeur à l’École nationale supérieure des arts appliqués, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1956 et Chevalier des Arts et des Lettres en 1960.
Son style s’inscrit dans les recherches qui émergent à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, dans le sillage d’Antoine Bourdelle et d’Aristide Maillol qui se détachent des enseignements d’Auguste Rodin. L’oeuvre que nous présentons en est une illustration : tout en restant dans la figuration, le trait est stylisé, la forme synthétisée, réduite à ses lignes essentielles, les volumes accentués et équilibrés. La technique de la terre cuite utilisée ici est une de celles qu’il privilégie avec le plâtre patiné et le bronze.
Collections publiques
Roubaix, Musée d’Art et d’Industrie André Diligent - La Piscine
Douai, Musée de la Chartreuse
Bergues, Musée du Mont-de-Piété
Lewarde, Centre historique minier