Diptyque AJ Chantron 72,5 X 60 - XIX

Ce singulier et fort rare diptyque fait partie d'un lot de six portraits de religieuses ( vendues par deux ultérieurement ), toutes apparemment de la même congrégation de Bénédictine ( voir le coeur martelé argent quelles portent toutes ainsi que le noeud tricolore ) signés de trois peintres différents dont un allemand et daté entre 1911 et 1953 -
Le premier lot ici de deux grands portraits est signé respectivement A J Chantron 1911 et Mte Le Ricolais ( Le premier ayant une belle côte au Bénézit )-

Ces femmes ont en commun une grande sérenité, une épure fascinante, elles sont épanouies, loin des contingences futiles de notre monde -

Nos deux peintres ont vécu à Nantes donc il est probable que cette communauté religieuse soit proche de cette ville -

Sœurs de la Charité de Notre-Dame du Refuge. Fondée par St. Jean Eudes

Merci à Monsieur J R pour sa contribution quant à la recherche de l'ordre -

Robert Le Ricolais ( 1894 1977 ) Architecte et peintre fut en effet membre de l’Union des Artistes Modernes, comme Guévrékian, Roux, Perriand,-

Cet architecte, mathématicien, peintre, poète, ami de René Guy Cadou a vécu plusieurs années à Nantes, avant de s'exiler pour enseigner aux États-Unis.
Inventeur de formes, de structures, de calculs statiques nouveaux, Robert Le Ricolais est le père des structures spatiales.

Ses idées ont influencé les plus grands architectes.

Il a aussi toujours beaucoup peint et dessiné. À Paris, dans la lignée des peintres constructivistes ; à Nantes, où il croque l'ambiance des maisons closes du quai de la Fosse ; à Orvault, où il adore se promener dans la campagne, d'où naîtront une multitude de petits dessins à l'encre de Chine.

Le Musée d'art de Nantes possède quelques-unes de ses toiles.

Alexandre Jacques Chantron -
(1842 - 1918)

Alexandre-Jacques Chantron, né à Nantes est artiste-peintre français.- Elève de William Bouguereauet Tony Robert-Fleury à l'École des beaux-arts de Paris. Portraits, natures mortes restent sa prédilection etplus tard, il peint de splendides nus dans la lignée de Bouguereau, un thème qu'il continua à développer tout en expérimentant le nouveau médium de la photographie².

Il participe une première fois auSalon des artistes françaisen 1877 avec un sujet religieux et y obtint une mention honorable en 1893. De Nombreuses récompenses lui sont attribuées, il développera sur la fin de son parcours desaccentssymbolistes^3,4-

^{Présent dans de nombreux musées de provinceNantes, St Brieuc, Le Mans, Calais -}

Bénézit -Tome 2, 1976,p.660

Légers manques de matière pour l'une et faïençage pour l'autre -

Vendu en l'état, cf photos à bien visionner -

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