Vous n’avez pas voulu me l’acheter «dans son jus», tant pis pour vous!
Un nettoyage et une remise en tension ont révélé les couleurs sous-jacentes et refermé en grande partie les craquelures.
De plus, ma remarque pertinente (???? ) ci-dessous sur les peintres de Saintonge a nourri ma réflexion et j’ai enfin trouvé l’auteur: il s’agit de Jean-Louis Verdié artiste originaire de Périgueux qui fut élève d’Harpignies et qui travailla des Landes aux Charentes et du Périgord à la Dordogne à la charnière des deux siècles, que l’on confond souvent avec sont presque homonyme Jean-Louis Verdier plus ancien.
J’en avais eu un autrefois à la touche similaire et les traces de signature de celui-ci se superposent bien à celle de celui-là, rendant obsolète mon texte ci-dessous.
Je vous livre ce tableau tant que je peux encore monter dans mon grenier où j’ai installé mon « murissoir », à savoir une espèce de bibliothèque à tableaux où je stockais les œuvres de qualité, mais avec une signature illisible, voire même anonymes en attendant que la sérendipité me fasse croiser son frère dans un catalogue, un livre ou une exposition, me permettant ainsi de les identifier…
Oh! Cela m’arrive quand même trois ou quatre fois par an, parfois sur des œuvres acquises 30 ans auparavant, parfois le mois précédent.
Qu’est-ce que je peux détester les gens qui osent faire cela: quand ils avaient besoin d’argent, pour ne pas que ça se sache, ils vendaient le tableau mais en grattant la signature pour que, par elle, l’on ne puisse par remonter jusqu’à eux…
J’ai donc acheté ce tableau il y a déjà quelques années et elle me résiste toujours, aussi je vous le livre tel que, «dans son jus» avec ses craquelures et son vernis jaune qui n’arrivent pas à dissimuler la qualité de l’œuvre. Elle me fait penser à ces peintres de Saintonge qui par un bref séjour de Courbet et de Corot en furent durablement inspirés.
Cette jeune gardeuse de vaches qui contemple son troupeau tout en filant la laine dans un paysage dominant la mer est très difficile à photographier, je multiplie donc les images pour vous donner une toute petite idée de la virtuosité de la touche…
Grand format décoratif, huile sur toile 63 X 89 cm, montée dans un cadre doré 79 X 104 cm.
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