Icône Avec La Vierge à L’enfant, Peinture Sur Panneau, Revêtement En Cuivre Argenté,xixe Siècle

Icône représentant la Vierge à l’Enfant, Peinture sur panneau, revêtement en cuivre argenté repoussé, XIXe siècle

L’icône provenant des zones gréco-orthodoxes a été réalisée au XIXe siècle et présente une peinture sur panneau en bois et une revêtement (Riza) en cuivre éjecté argenté et doré.
L’œuvre représente La Vierge à l’Enfant.Selon la tradition de l’Église de l’Orient chrétien, le premier iconographe de la Vierge aurait été l’évangéliste Saint Luc, qui aurait dépeint en direct la Vierge selon trois types iconographiques principaux dont dérivent les trois typologies canoniques les plus répandues.
La Mère de Dieu dite "de la Tendresse" (Theotókos Eléousa), tient l’Enfant dans une tendre étreinte; la Mère de Dieu dite "Priante" ou "du Signe" (Theotókos Panagía) qui tient son bras en signe de prière; La Mère de Dieu dite "qui indique le Chemin" (Theotókos Hodigítria), la main pointant l’Enfant dans ses bras. A cette dernière typologie répond l’icône en objet.
Ici, la Mère de Dieu indique le Fils Divin avec sa main, comme le 'seul 'Chemin du Salut'. Il s’agit d’une représentation mariale particulièrement solennelle.La Vierge, représentée à mi-buste, est inclinée vers l’Enfant placé à sa gauche.Le Fils de Dieu, bien qu’il soit représenté comme un enfant dans les bras de la Mère, est déjà doté des traits d’un adulte, pour signifier sa conscience de la prédestination rédemptrice, c’est-à-dire de sa future Passion, Mort et Résurrection pour le salut du genre humain.Jésus donne la bénédiction de la main droite.
Une icône n’est pas simplement une peinture à sujet religieux.A la différence de l’art occidental, qui à partir de 1300 environ s’éloigne de cette conception, l’icône est l’invocation de la présence de ce qui est représenté, une prière qui passe par la matérialité des couleurs, des formes, des lignes.
L’icône favorise réellement la rencontre avec le Seigneur, avec la Mère de Dieu, avec les saints pour ceux qui l’approchent avec foi.C’est-à-dire un sacramental.Le deuxième Concile de Nicée (787), le dernier de l’Eglise indivise, en a reconnu la légitimité, affirmant que "le croyant qui vénère l’icône vénère la réalité de ceux qui y ont été reproduits".
Cette icône est dotée d’une riche Rose, c’est-à-dire d’un revêtement décoratif de l’icône qui intéresse surtout les auréoles, le fond et les vêtements, ne laissant découverts que les visages, les mains et les pieds des personnages représentés).La Riza de cette icône est en cuivre dépoli et argenté.Il s’agit d’une précieuse œuvre de ciselage avec un style qui a eu une large diffusion au XIX siècle.Sans doute l’œuvre était destinée à occuper une position privilégiée, exposée à la vénération à l’intérieur d’une riche maison privée.Les motifs décoratifs élaborés de la Riza sont accentués grâce à la valeur de l’or sur les auréoles de la Vierge et de l’Enfant.

Bon état de conservation.
De nouvelles images haute résolution seront bientôt insérées.
Nous nous excusons pour d’éventuelles erreurs de traduction de l’italien.