Une étiquette au dos, visiblement recopiée d’une ancienne, donne une date «12 juin 1912», mais peut-être qu’il y a eu erreur lors de la retranscription, car j’ai peine à croire devant une aquarelle aussi aboutie, à la croisée des styles de Lebasque et de Dunoyer de Ségonzac, qu’elle puisse être l’œuvre d’un artiste de 19 ans, mais peut-être était-il très précoce?
Il faut dire qu’il fut titulaire du prestigieux Prix Abd El Tif qui donnait droit au séjour à Alger en 1922 et y devint ami avec Launois et Marquet avec qui il travailla également au Maroc.
Exposant régulier des Salons, ses œuvres figurent dans de nombreux musées et collections prestigieuses.
Photographiée à travers la vitre, les reflets sur celle-ci empêchent de saisir pleinement la qualité de la touche de cette jeune femme dont l’insolente nudité lavée de rose et de beige tranche sur le vert amande du fauteuil…
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