En placage de bois de violette à encadrement de bois de rose et ouvre par 4 tiroirs sur 3 rangées séparées par des cannelures de laiton.
Les fonds et cotés des tiroirs sont en noyer, façade résineux.
Belle ornementation de bronzes dorés vernis à l'or XVIIIème pour les poignées, les entrées de serrures, le cul de lampe et les chutes,
Dessus de marbre rose, gris, blanc veiné.
Très beau travail pour une commande d'un haut personnage.
Estampillée d’un monogramme F.L. pour François LIEUTAUD.
Ep.début XVIIIè.
Restauration ancienne et très bien faite du marbre
L.130 P.63 H.89.
Paiements personnalisés possibles
La marque "F L" correspond à l'estampille de François LIEUTAUD (1665 - 1748), reçu Maître à la fin du 17ème siècle,
Il exécuta avec Charles Boulle, quelques uns des plus beaux meubles de Versailles.
Les actes d'un proçès de l'époque indiquent, qu'à titre exceptionnel, le Roi Louis XIV lui avait accordé le rare privilège de pouvoir créer et fabriquer les bronzes de ses meubles, car à cette époque là, seule la corporation des bronziers avaient cette exclusivité.
Dans l'Histoire du Mobilier, l'utilisation de noyer pour la construction des tiroirs, ce qui est le cas de notre commode, témoigne d'une part d'un travail bien parisien et d'autre part d'un travail soigné: c'est un meuble de commande...
Plus tard, avec la pénurie de noyer consécutif à l'hiver rigoureux de 1709, le noyer sera remplacé par du chêne.
François LIEUTAUD figure parmi les plus grands ébénistes de son temps. A ce jour, nous trouvons sur le marché, très peu d'oeuvres de lui, ce qui fait de notre commode, décrite ci après, un meuble rare .
Les dernières ventes officielles enregistrées ces 20 dernières années:
- Christie"s Monaco, estampillée 1 fois, 2008 : 86.000 €
- Tajan Paris, estampillée 1 fois, 2002: 74.000 €
- Cannes, non estampillée, attribuée : 60.000 €L’email a bien été copié L’email a bien été copié