Georges Croegaert -Princesse Sissi dans la campagne romaine - 1870 huile

Georges Croegaert -Princesse Sissi dans la campagne romaine - 1870 huile
Dédié à Madame Pollak, probablement épouse d'un peintre autrichien présent lors d'un dîner dans le salon à Rome le 20 décembre 1870.
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Georges Croegaert est né à Anvers. Il a étudié à l'Académie des Beaux-Arts d'Anvers. Il s'installe à Paris en 1876 où il reste actif en tant qu'artiste pour le reste de sa vie. Il a eu une carrière réussie en tant que portraitiste et peintre de genre. Ses peintures ont été acclamées par la critique et ont été recherchées par les collectionneurs britanniques et américains. Il expose régulièrement au Salon de Paris entre 1882 et 1914 et à Vienne en 1888.
Il mourut à Paris en 1923 après une longue et fructueuse carrière.
Croegaert a d'abord peint des natures mortes très détaillées, des sujets d'oiseaux et de fleurs, et occasionnellement des scènes de genre en plein air. Elle s'est bâtie une carrière avec ses portraits en salon de charmantes jeunes femmes habillées de somptueux tissus dans des chambres luxueuses. Il a également acquis une réputation d'artiste de premier plan dans le genre des «peintures cardinales», des représentations humoristiques de cardinaux engagés dans diverses activités mondaines dans un cadre luxueux. Ses œuvres sont très narratives et les objets en arrière-plan soutiennent l'histoire de la peinture. Ses peintures se caractérisent par un haut degré de finition et une riche palette.
Portraits de l'entreprise
La plupart des portraits de jeunes femmes élégantes de Croegaert se distinguent par leurs détails somptueux. L'influence de sa relation, Jan Jacob Croegaert-Van Bree, est soupçonnée dans l'élégance et le réalisme de son style. À son arrivée à Paris, les portraits illustrant le mode de vie des citoyens contemporains et à la mode étaient devenus populaires. La tendance a commencé à Paris à la fin des années 1850 par le peintre belge Alfred Stevens et a ensuite été adoptée par d'autres peintres belges travaillant à Paris tels que Charles Baugniet et Gustave Léonard de Jonghe et le français Auguste Toulmouche. À la fin des années 1860, il y avait un marché prêt pour les scènes de genre avec des personnages bourgeois, généralement de charmantes jeunes femmes, représentées dans un environnement somptueux. Avec le début de la Belle Epoque en 1870, ce type de peintures représentant des femmes à la mode dans un intérieur est devenu populaire au Salon de Paris.

Les représentations très réalistes de Croegaert des femmes de la société ont généralement une nuance légèrement ironique. Cela est clair dans son clin d'œil aux modes contemporaines du japonais et de l'orientalisme dans ses peintures de Jeune femme lisant dans un intérieur japonais et Rêves de l'Est, où les femmes représentées semblent submergées par leur engouement pour l'art japonais. et oriental
Dans les dernières décennies du XIXe siècle, Croegaert a peint une série de petits portraits de femmes rendus d'une manière très réaliste. Les femmes sont représentées à la longueur du buste et semblent se fondre dans les arrière-plans pâles et sans ornements. Ces portraits ont des titres génériques comme A Blonde (Russell-Cotes Art Gallery and Museum, Bournemouth) ou Portrait of an Auburn-Haired Woman (Haworth Art Gallery).
Peut-être à la recherche d'une niche rentable sur le marché, Croegaert a commencé à peindre des «tableaux cardinaux», parfois aussi appelés «art anticlérical». Ces peintures représentent des cardinaux catholiques romains dans un cadre somptueux généralement engagés dans certaines activités banales. Georges Croegaert n'est pas le seul artiste parisien à pratiquer ce genre.

Parmi les autres qui se sont fait un nom dans le genre, citons l'Italien Andrea Landini et les Français Jehan Georges Vibert, Charles Edouard Delort et Marcel Brunery. [7] Décrivant les cardinaux participant à des activités telles que «approuver le modèle nu de l'artiste», les jeux de cartes, manger et boire excessivement ou somptueusement et les passe-temps indulgents comme la philatélie et la peinture, ces peintres taquinaient les styles de vie excessive et parfois dissolue des échelons supérieurs du clergé catholique. Il y avait clairement une forte demande pour ces peintures, comme en témoigne le fait que tant d'artistes travaillaient dans ce genre.
Le ton des peintures cardinales de Croegaert était humoristique et légèrement moqueur plutôt que ouvertement anticlérical. La technique très détaillée de Croegaert était parfaitement adaptée à ce genre car elle lui permettait de représenter les excès du style de vie des cardinaux dans un environnement de meubles ornés, de tapisseries, de verres et d'argenterie rendus avec des détails réalistes. Il était particulièrement doué pour capturer les rouges et violets vifs des robes des cardinaux et la caractérisation et l'humour des visages de ses sujets quelque peu pathétiques.