Certaines portent au dos le cachet du photographe.
Grands formats -les découpes servaient au photographe à affiner les cadrages de ses photos, ce qui explique les dimensions variées des épreuves finales;
1. 41.5*40.8cm à vue (total photo 51.5*40.5cm); certainement un de ses clichés les plus célèbres sur les manifesttaions de mai 1968
2. 40.5*30.5cm (total photo 40.5*30.5cm)
3. 41.5*40.8cm (total photo 51*40.5cm)
4. 31*24cm (total photo 40*30.5cm)
5. 34*30.5cm (total photo 40.5*30.5cm)
6. 47*31.5cm (total photo 50*40cm); on peut y reconnaître au 2nd plan Henri KRAZUCKI, un des anciens leaders de la CGT
7. 41,5.*41,5cm (total photo 51*41.5cm)
L'artiste n'aura de cesse de défendre par son oeuvre photographique ses idéaux sociaux et les modèles socialistes et communistes. Sa série de photos sur les enfants du monde entier montrent avec beaucoup de poésie à la fois la simplicité de leurs jeux et de leurs sourires, mais aussi les conditions très précaires de leur environnement et pays.
Certaines portent au dos le cachet du photographe.
Plus que d'actualité malgré leur ancienneté de + de 50 ans... Les époques passent mais pas les sujets d'actualité
Wikipédia Biographie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Azenstarck
Georges Azenstarck est le fils d’un couple d’émigrés juifs:«Ma mère est arrivée en 1911 deVarsovieà la suite de ses frères, immigrés économiques qui n’en pouvaient plus de ces pays antisémites. Mon père, russe et révolutionnaire, avait participé à larévolution de 1905. Il a été déporté enSibérie, puis s’est exilé en France. Nous parlions leyiddishàla maison.»1.
En 1939, à la déclaration de laSeconde Guerre mondiale, la famille qui francise son patronyme en Leferfort1, se réfugie àLyonpuis enSavoiejusqu’en 1945, dans un village où tout le monde ignore qu’ils sont juifs. La sœur de Georges, restée à Lyon est arrêtée alors qu’elle transporte des courriers pour laRésistance. Elle est emprisonnée à laprison Montluc, puis àDrancypour êtredéportéeàAuschwitzdont elle reviendra. Sur les 28 membres déportés de la famille de Georges, 22 ne reviennent pas des camps1.
Georges Azenstarck découvre la photographie après la guerre, et devient reporter-photographe pour le quotidiencommunisteL'Humanitéde 1956 à 19682.
À Paris enoctobre 1961, pendant laguerre d'Algérie, il fut l’un des rares photographes avecÉlie Kaganet Jean Texier à couvrir lesratonnadesde lapolice parisiennecontre les Algériens pendant la nuit du17 octobre 1961sous les ordres dupréfetMaurice Papon3. Il témoigne au cours du procès de l’ancien préfet de police de Paris4.
Lors des événements deMai 68il photographie dans les usines occupées et les nuits sur les barricades avec les étudiants.
Il crée après 1968 une association de reporters photographes avec ses collègues Marcel Delius, Louis Lucchesi et Jean-Claude Seine. Comme eux il travaille aussi pour la presse syndicale, en particulier pour l’hebdomadaire de laCGTLa Vie ouvrière.
Proche deRobert DoisneauetWilly Ronis3, il entre à l’agenceRaphoen 1979 et parcourt plus de cinquante pays à la recherche de la vie des gens et du monde du travail. Il photographie la vie dans les bidonvilles qui essaiment en lisière de Paris après laSeconde Guerre mondiale3.
À la veille de l’an 2000, l’un de ses reportages est sélectionné par l’agenceAssociated Presscomme des cent meilleurs duxxesiècle3. Ses photos sont diffusées par l’agenceRoger-Viollet3.
Georges Azenstarck meurt àMarseillele2 septembre 2020à l’âge de 85 ans5,6. Il est inhumé le 11 septembre 2020 auCimetière parisien de Bagneux7.