Notre modèle est une déclinaison des bras de lumière aux enfants ailés livrés par Claude Galle au Grand Trianon en 1809. Ce modèle d'enfant ailé a eu un grand succès dans les commandes impériales à tel point que l'on ne sait différencier avec certitude les modèles qui ont été réalisés par Galle, Thomire ou Ravrio. Vue la qualité des bronzes, de la ciselure et de la dorure, c'est inconstestablement l'oeuvre d'un des plus grands bronziers de cette époque. La paternité revenant à Galle, la facture de nos candélabres datant de la fin de l'Empire ou du début de la Restauration, il est permis de penser que nos candélabres sont l'oeuvre de Gérard Jean Galle (1788-1846), qui reprit la suite de son père en 1815 dans l'atelier installé rue Vivienne à Paris après une brillante carrière dans les armées Napoléoniennes. (En 1810, Claude Galle avait fait la requête que son fils soit relevé des ses obligations militaires pour l'aider, il fallut attendre la chute de Napoleon et la mort du père pour que Gérard Jean reprenne la direction des affaires). Il perpétua avec succès la tradition familiale en créant de spectaculaires objets d'art en bronze en éditant des modèles de son père et de nouvelles créations. En 1819, ses créations sont récompensées à l'Exposition des produits de l'industrie organisée au Louvre où il remporte une médaille d'argent pour ses horloges et ses luminaires en bronze. Il devient par la suite fournisseur de la couronne et de la plus haute aristocratie (duc de Richelieu, le marquis de Martel, le vicomte de la Rochefoucauld). La Révolution de Juillet de 1830 et l'avènement des Orléans au pouvoir nuisent à ses affaires. Il meurt ruiné en 1846.
Belle paire de grand format, objets de collection très décoratifs.
excellent état, complet de toutes ses bobeches, superbe dorure sans usure, non percés pour l'electricité.
H : 72 cm,
L : 25,5 cm