"Ecole Française du XXème « Mère et son enfant » par Henri Maurice D’ANTY (1910-1988) "
Ecole Française du XXème « Mère et son enfant » par D’ANTYAuteur : Maurice Henry D’ANTY (1910-1988)
Grand prix international de CANNES et de VICHY en 1957
Titre : « Mère et son enfant »
Description : Huile sur toile de format (52 cm x 73 cm)
Encadrement : Sans encadrement., Entouré d'un passe noir.
Prix : 580€
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Concernant l’artiste :
HENRY D’ANTY (Paris 1910- 1998) est un peintre français
Dès son jeune âge, Maurice est très attiré par le dessin, consacrant ses moments de liberté au crayonnage, inspiré par les paysages environnants. Après avoir reçu son diplôme de fin d'études, il commence à travailler avec son père comme représentant de commerce, mais il se lève très tôt le matin afin de dessiner avant de partir pour le travail. Il dessinait et peignait sur des cartons, des toiles et sur tout ce qui pouvait lui servir de support
En 1934, il épouse Nelly Blondel. Ce mariage s'inscrit dans l'univers de la peinture, car la jeune femme était elle-même peintre. Trois enfants naquirent de cette union. Entre-temps, la guerre sépara le jeune couple. Henry d'Anty est mobilisé en 1939 et affecté dans une unité sanitaire. La famille se disperse. Il sera fait prisonnier à Berck en 1940, s'évadera en 1942 et divorcera au retour à la vie civile.
Henry d'Anty fait ses études artistiques à l'Académie Julian et développe beaucoup d'affinités avec les artistes de la Grande Chaumière. Sa palette est haute en couleurs. Elle est dominée par un puissant rouge rubis auquel il allie généralement l'ocre et le bleu. D'Anty peint de larges empâtements qui se superposent les uns aux autres et saturent la toile par leur intensité lumineuse. Ensuite, il cerne les formes essentielles du tableau en les soulignant, çà et là, par des touches noires.
D'Anty peint des scènes de la vie rurale, des fêtes champêtres et des natures mortes. Il s'inspire de la Bretagne, du Béarn et du Nord de la France malgré sa vie Montmartroise inspirante.
Certaines de ses toiles ne sont pas sans évoquer le travail de Maurice de Vlaminck
Les fiches du Petit Palais démontrent que ses œuvres ont été exposées dans de nombreuses galeries et musées, ainsi que dans les principaux salons français
De nombreux critiques tels que Guy Bataille, Jean Chabannon, Paul Reboux et André Warnod s'intéressèrent à son œuvre. Son nom figure dans le Bénézit et Pierre Morgane lui consacra un livre qui paru en 1962 aux Éditions Mauber.
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