Ce sont des femmes qui portent des corbeilles certainement chargées d'oranges. L'oeuvre en bon état est encadrée sous verre dans un cadre simple qui lui va bien et qui mesure 55,5 cm par 45,5 cm, et l'aquarelle à vue 38,5 cm par 29,5 cm.
En bon état et avec de belles couleurs, elle est signée en bas à gauche.
À Alger, en 1889, Gilbert Galland est l'élève d'Hippolyte Dubois, peintre nantais directeur des Beaux-Arts d'Alger de 1885 à 1909. Il aime peindre les bateaux, les ports et les scènes de vie. Avec son professeur, il est l'un des fondateurs de la Société des artistes orientalistes algériens en 1897. Il expose à la Société des beaux-arts d'Alger et également à Paris, où il présente des aquarelles: vues de Bretagne, de Marseille, de l'Extrême-Orient et de l'Algérie.
Il est l'ami de Gabriel Darbeda, architecte et professeur à l'École des beaux-arts d'Alger.
Gilbert Galland est nommé peintre de la Marine en 1900. La même année, il participe à la décoration du restaurant Le Train bleu de la Gare de Lyon à Paris avec La Vallée du Rummel pour le salon Tunisien, et Vue d'Alger pour le salon Algérien.
Avec Maxime Noiré, il se rend à Bou-Saâda, ville oasis surnommée «La Cité du Bonheur» ou «Porte du Désert», afin d'en relever les vues pour préparer le diorama algérien de l'Exposition universelle de 1900.
Il peint également des vues de Jérusalem et fera la décoration de nombreux paquebots pour les Compagnies maritimes.
Il va guider les premiers pas d'artiste comme Jacques Gatti.
Gilbert Galland reçoit les Palmes académiques en 1901.
Œuvres dans les collections publiques