Fit les portraits en miniature de Napoléon 1er, Madame Récamier, Louis XVIII, Vivant-Denon, le duc d’Orléans, le sculpteur Antoine-Denis Chaudet, etc.
Une exposition rétrospective de l’œuvre de ce portraitiste miniaturiste lui a été consacrée au Musée Pierre-Noël de sa ville natale, Saint-Dié-des-Vosges, en avril-Juin 2010.
Au Musée du Louvre sont conservés de cet artiste, un Portrait de Juliette Récamier, miniature sur ivoire (Dpt des Objets d’Art) ainsi que son Autoportrait (dpt des Arts Graphiques), d’autres miniatures de l’artiste sont conservées au Musée Cognacq-Jay, à Paris.
Portraits de Mesdemoiselles Le Sage (ou Lesage) et Sliv du théâtre Feydeau,
crayon, plume et aquarelle.
Mlle Lesage: H. 11 cm; L. 7,3 cm ; Mlle Sliv: H. 10,8; L. 6,9 cm
Planche: H. 17,5 cm; L. 24,5 cm
Avec encadrement: H. 34 cm; L. 40 cm
Titrées et datées au crayon «Melle le Sage th fedeau 1793» «Melle Sliv th fedeau 1793» signées au dos.
Petits portraits rapidement brossés, sans doute sur le vif. Peut-être les premières esquisses en vue de l'exécution de miniatures.
Le théâtre Feydeau situé sur une partie de la rue de la Bourse actuelle fut inauguré en janvier 1791 pour une troupe de chanteurs italiens venus à paris sous les auspices du comte de Provence. C’était le «théâtre de Monsieur» qu’on appela peu après, le 24 juin 1791, «théâtre français et italien de la rue Feydeau» puis «théâtre français et Opera-buffa» le 29 juin même année. En 1801, la troupe fusionne avec celle de l’Opéra Comique qui doit abandonnes la salle Favart vétuste, il prend le nom de Théâtre national de l’Opéra Comique. En 1829, le théâtre Feydeau menaçant à son tour de s’effondrer est fermé puis démoli.
La troupe réintégrera en 1840 la salle Favart rénovée.