Ornementations - Puttis - Architecture

Ornamenti di fregi e fogliamenti.
Eaux – Fortes originales réalisées entre 1645 et 1650. Langlois éditeur.
Suite complète des 16 épreuves numérotées de 1 à 16.
Infimes rousseurs du temps.
Belles impressions bien contrastées.
Bon état.
Format feuille: 26 x 9,5 cm environs. Quelques millimètres de différence entre certaines épreuves.
Format gravure: 25 x 8,4 cm.
La gravure de titre numérotée 1 est d’un format légèrement différent: 25,5 x 10 cm.
Original antiques engraving of 1645 /1650.
Collection de frises d’ornementations dessinées par Stefano Della Bella, auteur italien, qui modelèrent le goût des architectes du 17^èmesiècle.

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Stefano Della Bella
Le graveur et dessinateur Stefano della Bella a travaillé sans relâche pour créer des milliers de dessins et d’estampes.Tel un photographe dévoué soucieux de capturer les événements majeurs de son temps, della Bella a enregistré les somptueux spectacles de théâtre de la noblesse de Florence, la vie quotidienne à Rome et à Paris et les réalités du champ de bataille de la guerre de trente ans.
Della Bella a commencé sa carrière dans l’atelier d’un orfèvre, mais à part ce premier apprentissage, della Bella était essentiellement autodidacte. Avant l’âge de vingt ans, il s’était allié à la puissante cour Médicis, qui lui a assuré le patronage tout au long de sa carrière. Avec le soutien des Médicis, en 1633, della Bella se rendit à Rome où il resta jusqu’en 1639. Durant ces six années, il perfectionna ses talents de dessinateur. Il évitait largement les studios et travaillait à l’extérieur, enregistrant des bâtiments anciens et modernes, la campagne, les spectacles publics et les activités quotidiennes du peuple romain. Della Bella exploitera plus tard ses carnets de croquis pour les figures et les arrière-plans pour ses impressions. Soutenu par l’ambassadeur florétin, en 1639, Della Bella s’installe à Paris. Pour la noblesse française, della Bella a créé une gamme diversifiée de gravures, notamment des scènes de bataille, de l’architecture et des animaux. Il évolue sans effort entre de grands paysages topographiquement précis et des œuvres fantaisistes commandées par des marchands parisiens. Il retourna à Florence en 1650 où il servit de nouveau à la cour des Médicis. (Musée J. Paul Guetty).