Peintre de paysages, de fleurs et portraits mais aussicaricaturiste et journaliste français.
Le19 mai 1867, il fondeLe Philosophe. Rédacteur en chef de cette revue satirique, il en réalise la plupart des caricatures, aux côtés du peintre jean-Paul Laurens, qui y dessine surtout des scènes de mœurs.Le Philosophen'aura que 33 numéros en raison de lacensureet d'une décision de justice, rendue enjanvier 1868, qui condamne Gilbert-Martin à 200francs d'amende et à deux mois de détention à Sainte-Pélagie. Autre journal satirique publiant des dessins du caricaturiste girondin,Le Hannetonest à son tour frappé par une condamnation quelques mois plus tard. Gilbert-Martin, qui collabore également àLa Ruede Jules Vallès, est en effet un républicain opposé au Second Empire.
Après la Révolution du 4 septembre 1870, Gilbert-Martin est attaché pendant quelques mois au ministère de l'Intérieur, alors confié à Gambetta, et travaille auprès de la délégation du gouvernement de la défence nationaleà Tours. Il rejoint ensuite l'armée du nord commandée par Faidherbe. Capitaine d'état-major, il est élevé au grade de chef d'Escadronau cours des derniers mois de la guerre contre l'Allemagne.
En 1871 il s'installe à Bordeaux et dessine des caricatures pour le journal satirique et politique Le Don Quichotte. Outre le dessin il écrit et peint surtout des natures mortes.
Notre tableau présente une palette de couleurs douces et délicates, la composition est harmonieuse très lumineuse.
Le tableau est peint sur sa toile d'origine et signée en bas à droite.