très certainement de gabriel viardot 1830 /1904 non signé
noyer massif a décor de dragons ailés piétement griffes
entièrement sculpté dans la masse
ensemble en parfait état seul une aile est manquante
nous pouvons en refaire une si vous le désirez
livraison de 30 a 60 euros
Gabriel Viardot commence sa carrière de sculpteur sur bois en 1849, date à laquelle il envoie quelques meubles à décor naturaliste à l’exposition d’horticulture. Il est alors à la tête d’une petite équipe de sculpteurs alors qu’il n’a que 19ans.
En 1853, il a une fabrique et un magasin de meuble situés aux 36 et 38rue Rambuteau. À cette époque, il travaille avec son frère, Louis Gustave, sous le nom de «Viardot Frères etCie». Il se marie en 1854.
En 1860, il crée son propre atelier, «G. Viardot», au 5rue du Grand-Chantier, et prend la direction de l’affaire familiale qu’il gardera jusqu’en 1872. Il décide alors de se consacrer au «mobilier genre chinois-japonais», qu’il a pu observer notamment à l’Exposition universelle de 1867. À cette même exposition, il est récompensé par quatre médailles. C’est avec cette production qu’il est récompensé à l’Exposition universelle de 1878par une médaille d’argent.
Par la suite, il exercera successivement au 15rue du Chaume, au 3rue des Archivesen 1878 et au 36rue Amelotvers la fin du siècle. Ses meubles étaient réalisés grâce à des panneaux laqués et en relief envoyés directement deChineou duJaponet ornés d’incrustations de nacre duTonkin. Il égayait ses meubles par des bronzes d’ornement dont les modèles étaient tous de sa main. Au cours des années, le succès ne fit que s’affirmer, notamment aux expositions deNiceet à la8eexposition de l’Union Centrale des Arts Décoratifs en 1884. En 1885, il participe à l’Exposition universelle de 1885àAnversoù il obtient une médaille d’or. À cette époque, la maison emploie 90 à 100ouvriers, sculpteurs ou ébénistes, dont beaucoup ont été formés directement par Gabriel Viardot. À la suite de cette exposition, il est promu au grade de chevalier de laLégion d'honneur(29 décembre 1885)2.
Il est présent à l’Exposition universelle de Paris de 1889et est récompensé par une médaille d’or. Il obtient la même récompense à l’Exposition universelle de 1900.