Estampillée « François DELORME » - Belle commode pantalonnière à léger ressaut central – Epoque Transition – XVIIIè
Elle est marquetée de bois de rose en aile de papillon sur la façade et en bois de fil sur les côtés.
Encadrements de filets en palissandre, buis et bois teinté vert sur l’ensemble des 3 faces :
Encadrements simples sur les côtés, « à la grecque » sur la façade.
Elle ouvre à trois petits tiroirs en partie haute et deux grands tiroirs sans traverse.
Les montants sont arrondis simulant des cannelures en trompe l’oeil.
Elle repose sur des pieds galbés.
Ornementation de bronzes ciselés et vernis dorés
Le parquet est coiffé d’un marbre veiné gris des Ardennes.
Le bâti ainsi que les tiroirs sont en chêne et en résineux.
Elle provient d’un château car marquée sur le plateau d’un N° d’inventaire (N° 11 ), ainsi que F D
Trace d'estampille et « F D » et de jurande JME sur montant avant gauche.
Epoque TRANSITION Louis XV – Louis XVI – XVIIIè
Les serrures d’époque fonctionnent.
Haut. : 86.5 cm - Larg. : 128cm - Prof. : 60.5 cm
François Delorme (1691-11 février 1768) -
Famille d'ébénistes du XVIIIe siècle du vrai nom de Faizelot
Il fut reçu maître avant 1735.
Membre de la famille Faizelot qui adopta, pour une raison inconnue, le nom de Delorme ou De Lorme.
-- D'après "Les ébénistes du XVIIIe siècle de François de Salverte"
DELORME (François FAIZELOT-), maître ébéniste à Paris, né en 1761, mort subitement le 11 février 1768 était juré de sa corporation dans les deux dernières années de sa vie. Ce fabricant, établi rue Tiquetonne, produisait principalement des ouvrages de style Louis XV et Transition
On lui attribue la marque F. D. qui a été relevée sur plusieurs beaux meubles de cette sorte, parmi lesquels une paire d’encoignures de l’ancienne collection Ch. Stein.
Il fut le père d’Adrien Faizelot-Delorme et laissa deux autres fils qui exercèrent la même profession : Jean-Louis, devenu maître en 1763, conserva la maison de la rue Tiquetonne jusqu’au début du règne de Louis XVI; Alexis, ayant gagné la maîtrise le 1er août 1772, exploita rue Saint-Denis un petit magasin de meubles qui disparut en 1786.