A partir de 1869, il se fait remarquer par ses paysages mêlant un certain romantisme à une veine plus réaliste.
A partir de 1877, il entame une carrière de portraitiste et devient à partir de 1880, l’un des peintres officiels de la IIIe République, auteur de fresques (décor de l’Hôtel de Ville de Paris), de plafonds (plafond central de la Galerie Sud du Petit Palais, Paris) et autres œuvres monumentales traitant de sujets historiques (Le 14 juillet 1880, inauguration du monument à la République, vers 1882, Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la ville de Paris; Le Président Carnot à Versailles pour le centenaire des Etats-généraux, Versailles, musée de l’Histoire de France).
En parallèle, il s’attache à la représentation du quotidien et de l’intime en accordant une place de choix à la figure féminine (Baigneuses, 1888; Femme nue au milieu de branchages, jeunesse, Bordeaux, musée des beaux-arts; En été, femme au chien, Paris, Petit Palais; Louise Cattel, nourrice, Lille, Palais des Beaux-Arts; Manda Lamétrie, fermière, 1887, Paris, musée d’Orsay; Après le bal, 1886, Nantes, musée d’Arts)
De nombreuses œuvres de lui sont conservées dans les musées français.
Notre petit Nu du dos, témoigne de cette veine intimiste où la femme occupe une place de premier plan, qui restera chère à l’artiste jusqu’à sa mort comme en témoigne cette esquisse sensible datée de l’année de son décès.