La précocité de cette oeuvre céramique (Il n'a alors que 31 ans), la rareté des céramiques de cet artiste (très peu de pièces disponibles sur le marché de l'art; Le Musée des Beaux-Art de Tours lui-même ne possède que quelques pièces très, trop ! peu intéressantes), la dédicace très personnelle et sa dadtation précise moie et année juin 1907 conférant à cette céramique une valeur autobiographique forte, son esthétisme emprunts de la fin du XIXe s et de l'Art Nouveau, et l'usage de la technique céramique très particulière du lustre méallique (Marius FOURMONT aurait travaillé ave la famille MASSIER à Vallauris spécialiste de cette techinque des irrisations) font de cette pièce une oeuvre rare, confidentielle et exceptionnelle.
La technique ets très particulière, avec un émail irrisé et très finement craquelé en réserve, et une couverte brune légèrement en relief recouvrant partiellement et détourant les parties irrisées en réserve.
La forme fait référence discrète à l'antique, avec une anse plus haute que le col du pichet. Le motif géométrique très découpé créé un esthétisme très original et novateur, semblant s'inspirer de motifs d'aigles héraldiques ou de l'archéologie précolombienne?
Marius FOURMONT "a effectué des recherches similaires à celles de l’Anglais William De Morgan. Sa production se compose de diverses techniques, y compris de précieuses réflexions métalliques similaires à celles produites par les céramistes de Massier."
Il s’installe à Tours dans les années 1920. Parfois classé -à tort ou sans raison, parmi les céramiste de l'Ecole de Tours suiveurs de Bernard PALISSY
Dimensions: hauteur 30cm et diamètre 22cm
Parfait état; à signaler une lègère oxydation cuivrée sur une petite partie de l'irrisation.