"Paul Philippe (1870-1930) Rare Paire De Bronzes Art Déco Danseuses Russe Et Radha"
Raffinée paire de sculptures en bronze doré d'époque Art Déco vers 1920 sujets a figures féminines (modèles répertoriés) portant la signature manuscrite du sculpteur Paul Philippe (1870-1930) gravée sur la terrasse des socles pyramidaux composés d'un beau marbre Bleu Turquin présentant des danseuses Art Déco des plus élégantes vêtues de robes flamboyantes richement ornées de passementeries et de bijoux dans le gout orientaliste. Bon état général (quelques égrenures aux socles) Dimensions: 40 cm de haut X 20 cm de large (danseuse Russe) et 41,5 cm de haut X 18 cm de large (danseuse Rahda). REFERENCE: modèle danseuse Russe reproduit page 251.par Bryan Catley "Art Deco and other Figures", Chancery House Publishing Co. Ltd., 1981. La danseuse Radha est référencée dans l'ouvrage de Brian Catley: Art déco and other figures, page 253. Fasciné comme Demetrius Chiparus ou Claire-Jeanne-Roberte Colinet par la frénésie des Ballets Russes de Serge Daghilev, dans ces deux belles sculptures Paul Philippe a saisi l'image de ces plus belles danseuses. A noter qu'un modèle identique de la danseuse Russe s'est vendu récemment aux enchères chez Millon à Paris pour 3900€ / Le record mondial est pour un modèle vendu 11.740€ (frais compris) chez Bonhams aux Royaume-Uni.
Paul Philippe (1870–1930) était un sculpteur français qui a travaillé à la fin du 19e et au début du 20e siècle. Son travail se composait principalement de sculptures en bronze réalisées dans les genres Art Nouveau et Art Déco. Philippe est peut-être mieux connu pour sa sculpture datant de 1925 intitulée Le Reveil. Son œuvre se compose cependant de dizaines de modèles. Philippe a étudié à l'École des Beaux-Arts de Paris sous la direction d'Antonin Larroux (1859–1913) dans des sculptures en bronze et chryséléphantine mettant en scène des jeunes femmes. Un certain nombre de pièces qu'il a créées étaient des figures de nu qui étaient populaires à l'époque où il travaillait. Il a travaillé pendant un certain temps à Berlin, employant parfois les fonderies Rosenthal und Maeder (RUM) et Preiss-Kassler pour mouler son travail.