Fils d'un tailleur de pierre, Jean-Antoine Injalbert est orphelin de mère à la naissance. Il passe son enfance à Béziers, puis entre à l'École des beaux-arts : l'art néo-baroque de cet élève d'Auguste Dumont est marqué par l'influence de Puget, Carpeaux et par le naturalisme de Jules Dalou2.
Sa première œuvre est le tympan de la chapelle du Bon-Pasteur à Béziers. Il reçoit le prix de Rome de 1874 pour La Douleur d'Orphée. Il expose Le Christ à l'Exposition universelle de 1878 à Paris. Il obtient un grand prix à l'Exposition universelle de 1889. Son Buste de Marianne, réalisé à l'occasion du Centenaire de la Révolution française en 1889, est un des plus répandus dans les mairies et les écoles françaises à la fin du xixe et au début du xxe siècle.
Il a été membre de la délégation de la Société Nationale des Beaux Arts de 1901 à 1905.
Son enseignement à l'École des beaux-arts, de 1891 à 1929, est lié au groupe des Toulousains, par lequel Antoine Bourdelle fut profondément marqué.
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