Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon (1707-1788) a commencé sa carrière en traduisant Newton. En 1738, lors d'une séance à l'Académie, il se fait un ennemi en la personne d'Henri-Louis Duhamel du Monceau. Le roi le nomme intendant au Jardin du roi (Jardin des Plantes) en 1739. Enfin établi, il se consacre à l'Histoire Naturelle, en s'entourant des meilleurs scientifiques de son temps. Contenu: première partie: Théorie de la Terre; seconde partie: des Animaux. Louis Jean-Marie D’Aubenton, dit Daubenton, né le 29 mai 1716 à Montbard et mort le 31 décembre 1799 à Paris, est un naturaliste et médecin français, premier directeur du Muséum national d'histoire naturelle. Il fournit aux quinze premiers volumes des articles de description anatomique, qui sont des chefs-d'œuvre d'exactitude et qui forment encore au XIXesiècle une des bases de l'anatomie comparée. Édition originale de ce texte. Les quinze premiers volumes peuvent être considérés comme complets en soit, puisqu'ils forment la théorie de la terre, Histoire naturelle des animaux, la Nature de l'homme et Discours sur la nature des animaux. La publication de l'histoire naturelle commence en 1749 jusqu'en 1789 pour les 36 volumes rédigés par Buffon et continue jusqu'en 1804 pour les 8 volumes rédigés par Lacépède. Il est amusant de noter que les deux principaux auteurs de l'histoire naturelle étaient tous deux nés à Montbard. Notre ouvrage contient 2 frontispices, 2 cartes, 576 gravures et 19 vignettes de chapitre ainsi que de nombreux culs-de-lampes. Pour la plupart ces gravures ont été exécutées par Jacques de Sèves, (Jacques de Sève (actif 1742-1788) est un dessinateur, graveur et illustrateur français du XVIIIIesiècle dans les disciplines de l'histoire naturelle). Entre 1759 et 1762, il est l'un des principaux collaborateurs en tant qu'illustrateur à l'Histoire naturelle générale et particulière de Buffon, notamment pour les quadrupèdes, suivant les modèles ou croquis fournis par Jean-Baptiste Oudry, Buvée, ou des croquis rapportés par des voyageurs. Il se peut qu'il ait travaillé d'après nature, en se rendant à la ménagerie de Versailles et en assistant à des séances de dissection. Ce que l'on sait moins, c'est que De Sève exécuta pas moins de 2000 dessins, au lavis, à l'encre brune. Chaque dessin, d'après les archives de l’Imprimerie royale qui fut l'éditeur de Buffon, lui était payé 24 livres. Ces dessins seront gravés entre autres par Jean-Charles Baquoy, Heinrich Guttenberg, Louis Claude Le Grand, soit par une dizaine de mains. De Sève semble avoir été attaché au Cabinet du Roi, Louis XV ayant personnellement financé sur ses fonds l'entreprise de Buffon. Cet ensemble est en très bel état puisque juste une coiffe est très, très légèrement abimée.