Travail en broderie de perlé .
La production est si peu importante qu’on l’attribue à des mains anonymes, à des couventines ou aux dames de la noblesse. Destiné dès le XVIIIème à la haute société et parfois également réalisé par des mains princières, on dit aussi que cet art a été enseigné, sur les conseils de la marquise de Maintenon, aux pensionnaires de la Maison royale de Saint Cyr, chargée de l’éducation des jeunes filles nobles et pauvres. Cet art se développe dans la première moitié du XIXème siècle avant de s’éteindre.
Les perles ont la taille de grains de sable, si fin qu’il faut les enfiler sur le fil de soie à l’aide d’un cheveu, aucune aiguille ne pouvant les traverser. Au final, le résultat est stupéfiant avec 12 à 14 perles par centimètre, soit environs 140 perles au cm2 ! Cette technique qui allie l’enfilage au nouage est proche de certains points de dentelle. Ce sont les dames de la noblesse qui effectuaient ces merveilles et la production est très peu importante.
Très beau travail d'une belle fraîcheur.