Hervé Dublyest un peintre et dessinateur français né en 1935, décédé en 2005 àSaint-Malo. Fils d'un homme de lettres et d'une mère pianiste, Hervé Dubly entre à 17 ans dans une grande agence de publicité comme maquettiste.
Autodidacte de la peinture, il fait un très court séjour de quinze jours aux Beaux-Arts où il étouffe.
Alors qu'il est illustrateur pour le célèbre magazine "Vogue", à la fin des années 1950, la rédactrice en chef de l'époque, Edmonde Charles-Roux, soulignera l'excellence de ce "grand jeune homme aux airs de dandy". Début des années 1960, il met ses talents au service de la décoration des vitrines du "Printemps" à Paris. C'est à la même époque que les plus grands couturiers commeYves Saint Laurent,Christian DioretPierre Cardinlui commandent des dessins publicitaires. Il expose également dans plusieurs galeries parisiennes: des dessins, galerie Bellechasse en 1964, des huiles, galerie Laurens avenue Matignon en 1965. En 1966, cinq de ses aquarelles sont acquises par la ville de Paris. En 1969, il expose des aquarelles à l'Hôtel Georges-V. En 1970, on le retrouve à Deauville, galerie Apesteguy, pour y présenter des aquarelles. C'est toujours l'aquarelliste qui obtient une médaille d'argent auSalon des artistes françaisde 1976. À partir de 1977 à 1979, il se fait remarquer en réalisant des toiles pour les salles de grands restaurants parisiens: la brasserie Lip,Maxim's... ainsi que deux toiles dans le célèbre salon de coiffure "Alexandre", sur une desquelles on peut reconnaîtreGrace Kellyet sa filleCaroline. Victime de doute et d'un mal être profond,il s’exile en province. En 1983, il s'installe définitivement à Saint-Malo où il crée sa galerie. Là, il ne se consacre plus qu'à la peinture, à l'abri dans son atelier d'Intra-Muros, rue de la Fosse. Il y retrouve quiétude et inspiration, réalise de nombreux autoportraits digne des oeuvres d'unVan Gogh, des bouquets, des paysages locaux. En 1997, il réalise 13 superbes peintures, commandées par Pierre Cardin. Il fait également un Christ pour laCathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo. En 2008, la ville de Saint-Malo lui rend un hommage posthume par une exposition chapelle Saint-Sauveur.