A noter la présence d’un document d’authenticité rédigé par l’épouse de l’artiste, il sera remis à l’acquéreur.
Louis Berthommé Saint-André est des grands représentants de la figuration française au XXème siècle. Elève de Cormon à l’École des Beaux-Arts de PARIS et de l’atelier Pierre Laurens, il a exposé au salon des artistes français de 1924 à 1929, obtenant la médaille d’Argent. il retient de leur formation le gout des techniques bien apprises, mais dès ses premières œuvres, il s’inscrit dans la modernité: ses constructions se présentent des formes décomposées inspirées de Cézanne, tout en gardant un sens aigu de la rigueur. Il ne s’écartera jamais du réalisme mais sa palette très colorée, parfois incisive, et sa liberté dans la représentation donne à sa peinture un mordant et une acidité qui placent Louis Berthommé Saint-André parmi les grands talents de son époque. Lauréat du prix Abd-el-Tif (1925), il séjourne en Algérie, où il apprend à faire vibrer la lumière dans les couleurs de sa palette. Durant l’entre-deux guerre, son inspiration est proche du surréalisme. Pendant l’Occupation, il devient très «fauve», en réaction aux noirsceurs de la guerre. Pendant les trente glorieuses, il se développe un style proche de la réalité poétique, sans toutefois jamais faire partie du groupe ainsi dénommé. Les huiles sur toile de Berthommé Saint-André magnifient la femme. Ses nus sont à la fois sensuels et colorés. Il se consacre aussi aux illustrations érotiques, ou il montent des ambiances plus sourdes, où le sujet et la composition prennent le pas sur le coloris. Il illustre verlaine, Crébillon fils, les contes érotiques de Voltaire. La haute-couture fait appel à ses talents. Il peint de nombreuses huiles et œuvres sur papier représentant des modèles de haute couture, utilisé ensuite par les maisons qui les commandées dans leur communication publicitaire et pour orner les salons de présentation.Avant-guerre, Berthommé Saint-André expose régulièrement dans tous les grands Salons: à partir de 1928 au Salon d'Automne, au salon des Beaux-Arts (1934 à 1936) au salon des Tuileries depuis 1935. Après guerre, il est présent au salon Comparaison, au Salon des peintres Témoins de notre temps, est président du Salon du dessin et de la peinture à l'eau. Il est exposé de manière internationale, en Europe, aux USA et au Japon, en 1977, il reçoit juste avant son décès, le grand prix des Peintres Témoins de leur Temps (Bibliographie Michel Droit. Berthommé Saint-André. Éditions de la revue moderne , 1981).