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Pendule Louis XV Vers 1750 Le Modèle De Jean Joseph De Saint-germain 1719 Paris 1791

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Description de l’antiquite :

"Pendule Louis XV Vers 1750 Le Modèle De Jean Joseph De Saint-germain 1719 Paris 1791"
Important
Pendule
Louis XV
vers 1750


Le modèle de
Jean Joseph de Saint-Germain
1719 Paris 1791

h. 32 cm, l. 23 cm, p. 16 cm



Suspension du fil


J.J. de Saint-Germain est né à Paris en 1719. Son père Joseph est ébéniste, spécialisé dans la fabrication de boîtiers d'horloges, et travaille dans le Faubourg-Saint-Antoine ; les membres de la famille du côté maternel travaillent dans des fonderies. Jean-Joseph était à la fois fondeur et horloger. Ce n'est qu'en 1750 qu'il devient maître artisan, après n'avoir appartenu à aucune guilde pendant longtemps. Sa mère Marie-Thérèse était issue d'une célèbre famille de fondeurs, à laquelle appartenait Gaspard Prieur et dont le membre le plus célèbre était Jean-Louis Prieur.
Le nombre élevé d'ateliers d'artistes dans le Faubourg-Saint-Antoine, qui étaient au service de tous les types et procédés de l'industrie du luxe, rend compréhensible le choix des appartements de J.J. de Saint-Germain. En 1745, il vivait dans la rue de Charenton, probablement dans les chambres qu'il avait louées au propriétaire Pierre II Migeon en 1747. Les inventaires dressés en 1779 après le décès de l'épouse de J.J. de Saint-Germain décrivent l'intérieur de sa maison comme un riche foyer meublé de la classe supérieure ; les documents disent aussi quelque chose de sa personnalité. En 1779, son cabinet jouxte un laboratoire et contient des dessins et des partitions musicales. Parmi les livres de sa bibliothèque figuraient les écrits de Voltaire et de Boileau, des ouvrages d'histoire et de géographie, ainsi que des ouvrages de minéralogie et de botanique. J.J. de Saint-Germain possédait des collections de graines de plantes indigènes et exotiques dans plus de trois mille bocaux en verre, et dans l'orangerie et la serre se trouvaient d'innombrables plantes en pot. Il a également collectionné des minéraux, des coquillages, des fossiles et des insectes préparés.
L'importance de la production de boîtes d'horloges chez de Saint-Germain explique le grand nombre d'horlogers dans sa clientèle - les noms de plus de 70 d'entre eux, de Paris et de province, ont été retrouvés ; parmi eux figurent les plus importants horlogers du XVIIIe siècle. Parmi eux figurent les plus importants horlogers du XVIIIe siècle : J. Gudin, J.B. Dutertre, F. Viger, J.B. Baillon, M. Stollenwerck, J. et P. Leroy, J. Martin, J. Moisy, F. Berthoud, J.P. Manière, J. Roques, F. Ageron et bien d'autres.
Les clients de J.J. de Saint-Germain comprenaient la Duchesse d'Orléans, le Duc de Praislin, le Marquis de Pange, le Marquis d'Eaubonne et Amelot de Gagny - un riche financier dont les collections sont parmi les plus célèbres du 18ème siècle. La cour royale française a acheté plusieurs pendules, dont trois peuvent être identifiés avec certitude grâce aux inventaires du Garde-Meuble et du Mobilier des Princes. Le premier est une "pendule de cheminée en bronze doré d'or moulu, sur une terrasse représentant l'enlèvement d'Europe, le taureau couleur de bronze antique, une nymphe et un amour". Le second est une "pendule à carillon représentant Rinocéros portant la pendule et posée sur un coffre d'ébénisterie plaqué garni de bronze doré d'or moulu" - il s'agit probablement de la pendule ayant appartenu à la Duchesse d'Orléans et vendue au Roi par son fils avec le château de Saint-Cloud en 1785. Le troisième pendule était la propriété personnelle de la reine Marie-Antoinette et est connu par l'inventaire fait par Robin en l'an II. Il s'agit d'un "pendule porté par un Rinocéros, posé sur terrasse doré en ormoulu, l'animal noir de fumé portant sur son dos un tambour dans lequel est le mouvement à sonnerie du nom de J.B. Baillon".

Littré : J.D. Augarde, Les ouvriers du temps, Genève 1996 ; p. 314 (informations biographiques sur S.F. Festeau). H. Ottomeyer/P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Munich 1986 ; II, pp. 521-535 (données biographiques sur J.J. de Saint-Germain). H.L. Tardy, Dictionnaire des horlogers français, Paris 1974 ; p. 508 (données biographiques).


pendule identique
Pierre Kjellberg,
L'encyclopédie de la pendule française, p. 118 ;
Tardy, La Pendule Francaise, p. 166.


Inv.no.2.205


4.875 €

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