Décor de cercles amatis.
Anse latérale à pans.
Col tronconique à collerette festonnée.
Couvercle à redan et pontet, avec emboîture en tôle de fer conforme à la tradition.
Le lestage du fond extérieur et l’étamage intérieur attestent la vocation utilitaire de cette canne qui n’a rien de commun avec les banals « modèles décoratifs » destinés aux touristes naïfs, amateurs de souvenirs de vacances en Normandie…
Jusqu’au début du 20e siècle, la traite des vaches s’effectuait dans les herbages.
Le lait recueilli dans un seau, était ensuite filtré à l’aide d’un passe-lait, ou couloire, à perçage très fin, positionné sur le col de la canne. Ensuite un âne bâté transportait 4 à 6 cannes remplies de lait, jusqu’à la ferme. (Voir photo n° 4 : carte postale explicite).
La canne à lait symbolise parfaitement l’activité principale de la Normandie d’autrefois : l’élevage laitier.
Elle se décline en plusieurs tailles, avec parfois des variantes suivant les cantons : 2 anses à Périer, une anse axiale déviée à St Lô.
L’exemplaire que nous présentons est bien du XIXe s., et son état est proche du neuf d’origine.
Hauteur totale : 38,5 cm.
Diamètre : 32 cm.
Envoi gratuit par COLISSIMO pour la France métropolitaine.