Longueur 80cm pour 28cm de large et 20 cm de haut
La pirogue monoxyle constitue, pour les communautés de pécheurs riveraines du fleuve Sépik, un indispensable moyen de transport, en adéquation avec leur environnement aquatique. La pirogue permet aux femmes de se rendre sur leurs lieux de pêche, elle assure en outre le transport des personnes et des marchandises entre les différents villages. Il existe plusieurs types de pirogue, adaptés à divers usages. Toutes cependant sont fabriquées suivant les mêmes techniques et à partir d’un tronc d’arbre. Afin de mieux comprendre l’importance de cette embarcation, on évoquera ses rapports avec l’univers mythique local, où elle se confond avec l’ancêtre crocodile primordial.
Il faut compter, de nos jours, une semaine pour se rendre au Sepik, via Singapour et Port-Moresby, capitale de la Papouasie-Nouvelle Guinée, puis continuer en bateau et en pirogue. Précision : une semaine aller simple. Autant dire qu’on ne se rend pas tous les lendemains dans cette province située au nord-est de la grande île, dont la moitié occidentale est rattachée à l’Indonésie.
Au bout du monde
Dans ce bout du monde, le seul moyen de transport est le bateau, de longues pirogues taillées dans un seul tronc, les mêmes modèles depuis la nuit des temps, souvent ornées à la proue d’un crocodile sculpté et équipées à la poupe, seule concession à la modernité, d’un moteur. Indispensable pour remonter le fleuve Sepik, qui est à la Papouasie-Nouvelle Guinée ce que l’Amazone est au Brésil, toutes proportions gardées : un monstre aux eaux marron tourbillonnantes, 1126 kms de long repliés en larges méandres, tel un serpent
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