France
Empire
vers 1820
estampillé
GF
Gérard-Jean Galle
(1788-1846)
Bronze, doré au feu
Hauteur 27,5 cm
1,28 kg
La paire de bougeoirs porte le poinçon « G F » : monogramme du très célèbre bronzier Gérard-Jean Galle (1788-1846), fils et successeur du grand bronzier Claude Galle (1758-1815).
Gérard-Jean Galle
(1788-1846)
Gérard-Jean Galle, fils aîné du célèbre bronzier Claude Galle (1759-1815), a repris l'entreprise familiale de la rue Vivienne après la mort de son père. Il a rapidement prouvé qu'il pouvait maintenir son excellente réputation. Il est considéré comme l'un des meilleurs de Paris et fréquenté par une clientèle d'élite. Il compte parmi ses clients le duc de Richelieu, le marquis de Martel et le vicomte de la Rochefoucauld. Gérard-Jean et son jeune frère Jean-Auguste ont été formés par leur père mais se sont engagés dans l'armée après avoir terminé leur apprentissage. Gérard s'est révélé être un brillant soldat et a été anobli en 1815. En 1810, Claude Galle demande à l'empereur de quitter l'armée de ses fils afin qu'ils puissent diriger l'entreprise familiale.
En 1815, Napoléon perd son pouvoir et Claude Galle meurt. La belle-mère de Gérard prend provisoirement le relais. Peu de temps après, Gérard-Jean rentre au pays et reprend l'entreprise familiale. Plus tard, en 1819, Gérard remporte une médaille d'argent à l'Exposition de l'Industrie pour une collection exceptionnelle de bronzes, composée principalement de lampes et de boîtiers d'horloges. Il fournit ces derniers à certains des meilleurs horlogers parisiens, dont Bourdier. Gérard-Jean Galle s'est également spécialisé dans la fabrication de pendules et des candélabres qui les accompagnent, dont au moins deux se trouvent au château de Stockholm.
Inv.no.0.899
2.400 €