Bronze ciselé et patine miel .
Cette exceptionnelle série est la représentation allégorique des quatre continents de notre monde, appelés aussi les quatre Fleuves du Paradis.
Chaque panneau est servi par un élégant cadre à fronton et tympan.
Les continents sont imagés chacun par une femme entourée d'attributs particuliers :
L'Asie : une femme portant un encensoir et accotée d'un chameau.
L'Amérique : un Amérindien avec un perroquet sur la main.
L'Afrique : une femme noire près d'un lion, ici elle tient un scorpion.
L'Europe : une reine blanche avec un cheval, les attributs des arts et de la religion ( tiare) .
Selon les représentations , les attributs de chaque continent varient quelque peu mais en préservant toujours les grands traits, les cheval pour l'Europe par exemple mais avec un gouvernail de navire.
Ces quatre allégories sont aussi représentées dans la même scène, ainsi le tableau de Rubens peint en 1614.
Le travail est tout à fait Maniériste, on retrouve dans des fresques de la Renaissance ce procédé de bas relief très plat mais très proche du dessin, avec un mouvement dans les drapés par exemple ( Ecouen ).
Parmi de nombreux exemples on pourra penser à Léda et le cygne d'Etienne Delaune (1518-1583), la gravure, d’après une peinture perdue de Michel-Ange,
La notion de quatre continents est relativement récente ainsi que le terme continent, partir du XVIe siècle, le nom anglais continent émerge, traduit du latin terra continens, terre continue .
Jusqu'au XVIème siècle on considérait ( le monde occidental) qu'il y avait trois continents.
Après Christophe Colomb et Amérigo Vespucci on comptera les Amériques dans les continents donc au nombre de quatre.
La fin du XVIIIème et le XIXème changeront la donne, suite aux progrès des déplacements, à la colonisation, le nombre de continents deviendra six.
Ces panneaux ont une belle patine miel unie et sans taches difficile à évoquer en photo. J'ai pris plusieurs photos en extérieur pour remédier en partie à cette insuffisance du non contact visuel .
Techniquement le dos de chaque panneau indique une fonte au sable, et le pontet de l’anneau d'accroche étant fondu dans le même moment que le panneau lui même, indique une manière d'avant le milieu du XVIIIème , ultérieurement, la bélière étant vissée.
Si vous désirez recevoir une vidéo de cet objet afin de mieux le “comprendre”, ou des photos de détail, n'hésitez pas nous le demander.
État :
parfait pour ce type d'objet.
Dimensions :
31,1 cm x 27,2 cm x 2 cm d'épaisseur
ref : 3458/ 8, 12 kg /32000