Bronze abstrait de l’artiste Ipoustéguy intitulé «Feu, ombre, pénombre» daté de 1984.
Mélange de patines verte et brune.
Signé et daté par l’artiste et par le fondeur Blanchet à droite de la terrasse.
Technique : bronze.
Édition 1/1.
Une sculpture similaire est illustrée dans le catalogue raisonné de l'artiste :
Dominique Croiset-Veyre, "Ipoustéguy: l’œuvre sculpté, catalogue raisonné, 1938-2000", Editions de la Différence, 2001.
Dimensions :
H : 64 cm.
L : 106 cm.
P : 48 cm.
----
Ipoustéguy (1920-2006)
Pseudonyme de Jean Robert. En 1938, Jean Robert suit les cours du soir de la Ville de Paris dans l’atelier de Robert Lesbounit. Sous le conseil de son professeur, il adopte comme nom d’artiste le patronyme de sa mère.
Pendant l’occupation, en 1941, réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il échappe à un bombardement à la garde de Saintes où il travaille.
1948 : il participe à un travail collectif inspirée des chantiers médiévaux, il réalise deux fresques à l’église de St jacques le majeur de Montrouge.
1953 : il délaisse la peinture pour la sculpture et travaille dans son atelier à Choisy-le-Roi.
1962 : l’artiste rentre à la galerie Claude Bernard à Paris où il expose pendant 22 ans.
1975 : il réalise Hydrorrhage une sculpture commandée par la ville de Paris qui est exposée en permanence au Musée de la sculpture et dans le parc de l’hôtel de ville de Bar-le-duc.
1979 : Berlin charge le sculpteur d’édifier devant le Palais des Congrès, le plus grand ensemble sculptural exécuté depuis la guerre par un artiste seul : « L’homme construit sa ville ». Il travaillera ainsi jusqu’en 1994 à de nombreuses commandes publiques et privées et des expositions en galerie.