Portrait de l'écrivain, dramaturge et poète Johannes Haverkamp (1684-1754)
Craie rouge, lignes d'encadrement à la craie rouge, filigrane partiel fleur de lys, 233 x 187 mm (9,2 x 7,4 inch)
Inscription 'J. Haverkamp' (au crayon, le long du bord inférieur)
Provenance
- Jan Baptist de Graaf (1742-1804), Amsterdam (Lugt 1120, en bas à droite)
- Couvreur, Breda, 1965
- Collection privée, Pays-Bas, jusqu'en 2018
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Jan Maurits Quinkhard est né à Rees, près de Clèves, fils du peintre Julius Quinkhard I, qui fut son premier professeur.1 En 1710, il vit et travaille à Amsterdam, où il reçoit l'enseignement de Christoffel Lubieniecki (1659-1729), Nicolaas Verkolje (1673-1746) et Arnold Boonen (1669-1729), tous des artistes de premier plan de l'époque. En plus de produire des peintures, des dessins, des miniatures et des dessins pour des estampes et des gravures, il restaurait des tableaux et faisait du commerce d'art. Quinkhard était l'un des membres fondateurs de la Stadstekenacademie d'Amsterdam, ou académie de dessin. Parmi ses élèves figurent de nombreux artistes importants de l'époque, dont son fils Julius Henricus Quinkhard, Jurriaan Andriessen, Jan de Beijer, Tibout Regters et Jan Stolker. Quinkhard était l'un des principaux portraitistes d'Amsterdam de l'époque, et des portraits de lui se trouvent aujourd'hui dans plusieurs musées, dont le Rijksmuseum et le Musée d'Amsterdam à Amsterdam et le Centraal Museum à Utrecht.
Quinkhard a représenté ici l'écrivain, dramaturge et poète Johannes Haverkamp (1684-1754), en homme de lettres et savant, avec une bibliothèque en arrière-plan.2 Haverkamp est né et a passé toute sa vie à Amsterdam, où il a épousé Emerantia Hardenbroek en 1707. Haverkamp a traduit des pièces de théâtre et des ouvrages historiques du français, et a également publié des volumes de sa propre poésie et de ses écrits historiques. Son portrait a été inclus dans le Panpoëticon Batavum d'Arnold van Halen (1673-1732), une collection de plus de cent portraits miniatures de poètes, qui a été embellie par Jan Maurits Quinkhard, sur laquelle Jan de Marre a écrit des vers élogieux en 1737.3 De nombreux portraits du Panpoëticon se trouvent aujourd'hui au Rijksmuseum, mais le portrait de Haverkamp est malheureusement perdu.4
Peu de dessins de Jan Maurits Quinkhard sont connus aujourd'hui, mais notre portrait soigneusement dessiné peut par exemple être comparé à un dessin du Rijksmuseum, un portrait aux craies de couleur de Philips van Dorp, copié d'après Rembrandt (fig.).5
1. Pour l'artiste, voir P. Knolle, 'Duitse schilders in de Hollandsche school. Hun komst, verblijf en reputatie 1680-1820', De achttiende eeuw 40 (2008), no. 1, pp. 31-49 et Jane Turner (ed.), The Dictionary of Art, London 1996, vol. XXV, pp. 822-23.
2. Pour Haverkamp, voir P.C. Molhuysen, P.J. Blok, L. Knappert et F.K.H. Kossmann (eds.), Nieuw Nederlandsch Biografisch Woordenboek, Leiden 1911-1937, vol. II, pp. 551-552.
3. "Op het Afbeeldzel van den heere Johannes Haverkamp. Dus trof Apelles Zoon, het werktuig van 't verstant, / Dat 't Lands geschichten maalt op een volmaakten trant ; / Uitheemsche volken, in hun zege en ongelukken, / Uit 's Waerelds donkere eeuw in onzen dag kan rukken ; / C'est là que les rois de l'Empire s'emparent d'une partie de leur pouvoir, et que l'on peut dire qu'il y a une grande différence entre eux et les autres : / "Comment se fait-il que le grand vernissage, par le biais de l'omtrek, ne soit pas terminé ? / Jan de Marre, Arnoud van Halen's Pan Poëticon Batavûm verheerlijkt, Amsterdam 1737, p. 140.
4. Pour la série, voir Lieke van Deinsen, The Panpoëticon Batavum : the portrait of the author as a celebrity, Amsterdam 2016.
5. Craie rouge, noire et blanche, 290 x 235 mm, Rijksprentenkabinet, Rijksmuseum, Amsterdam, inv. no. RP-T-00-1841.983.
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