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Tendresse Maternelle Lisbeth & Madeleine Weil à Erquy Huile Sur Toile De Lucien Weil 1902-1963

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Tendresse Maternelle Lisbeth & Madeleine Weil  à Erquy Huile Sur Toile De Lucien Weil 1902-1963
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Tendresse Maternelle Lisbeth & Madeleine Weil  à Erquy Huile Sur Toile De Lucien Weil 1902-1963-photo-2
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Description de l’antiquite :

"Tendresse Maternelle Lisbeth & Madeleine Weil à Erquy Huile Sur Toile De Lucien Weil 1902-1963"
Huile sur toilesignée Lucien Weil en bas à droite, représentant Madeleine WEIL femme de l'artisteassise au bord d'une fenêtre avec vue sur la baie d'Erquy en Bretagne, dans un instant de tendresse avec sa fille Lisbeth. Encadrée dans une caisse américaineen chêne massif.
Lucien Weil est né à Biesheim, petit bourg du Haut-Rhin, le 10 mars 1902. A sa naissance, ses parents sont déjà relativement âgés puisque son père, Abraham a 65 ans et sa mère, Elisabeth en a 43. Il s’agit d’une famille de condition très modeste. A cette époque l’Alsace est allemande. Dans ce petit village, trois communautés religieuses se côtoient paisiblement : les juifs qui sont des marchands de bestiaux ou de viande pour la plupart, les catholiques et les protestants.Lucien Weil parle de cette époque : « Rien dans ma jeunesse ne me destinait à une carrière de peintre. Je suis né à Biesheim (…), dans une famille de pauvres parmi les pauvres ; j’avais dix ans quand mon père mourut, et je regardais avec passion et amour le visage douloureux de ma mère, anxieux du lendemain. J’étais souvent malade, et voulant fixer cette figure aimée, j’ai alors commencé à dessiner ce visage de ma mère, si souvent penchée sur moi. Dix fois, cent fois, je recommençais. Jamais un visage n’inspirera mieux l’artiste que celui de sa mère. » (Roger Kiehl, A la Galerie Aktuaryus Lucien Weil, 1965) .A l’âge de 15 ans il étudie le dessin industriel à la Société Industrielle de Mulhouse. C’est à ce moment-là que naît une longue et indéfectible amitié entre Lucien Weil et Alfred Giess, d’un an son aîné. Puis très rapidement, Lucien Weil se dirige vers des études artistiques en devenant pendant deux ans l’élève de Léon Stein (1879-1955)et d’Alphonse Charles Klebaur (1884-1970) à l’Ecole pratique des Arts appliqués de Colmar. Deux bourses viennent récompenser son talent et sa persévérance, de sorte qu’il peut se rendre à Paris et s’inscrire à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs en 1920. En 1923, il y obtient le prix d’honneur et, en 1924, son diplôme de Professeur de dessin.
Alfred Giess, quant à lui, revient définitivement à Paris en mars 1924, après avoir effectué son service militaire en Syrie. Les deux amis passent alors le concours d’admission à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, qu’ils réussissent brillamment, puisque Lucien Weil se voit classer premier en dessin. Ils suivent les cours de Jean-Pierre Laurens (1875-1933) et de Louis Roger (1874-1953). De son professeur Jean-Pierre Laurens, il dira : « J’ai eu le privilège de trouver en mon maître, un esprit supérieur, une haute conscience, un artiste pur». (« La plume est aux peintres. Lucien Weil aux jeunes : ne craignez ni critiques, ni difficultés », Dernières Nouvelles d’Alsace, 17 mars 1951).Le Prix de Rome
Dès 1925, Lucien Weil devient logiste numéro un pour le Concours National de Rome de Peinture. Mais il échoue par manque d’expérience picturale. L’année suivante, il est à nouveau logiste numéro un et son ami Alfred Giess est également admis en loge. C’est en 1926, à l’âge de 24 ans, que Lucien Weil est second Grand Prix de Rome. (Cette année-là il n’y eu pas de Premier Grand Prix, mais deux second Grands Prix attribués à Lucien Weil et Alfred Giess, tous deux alsaciens)Puis en 1920, 1930 et 1931 c’est le Prix Roux qui récompense notre artiste, tant pour la peinture que pour la miniature et l’enluminure. En 1930, lui échoit encore le prix Marie Bouland de l’Institut de France juste avant son mariage avec Madeleine Lestienne (1905-1994), charmante camarade de l’Atelier de Jean-Pierre Laurens. Cette élève douée, née à Douai en 1905, a été décorée de la médaille d’argent au Salon, lauréate de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts, elle a obtenu le Prix Roux de l’Institut et le Prix Baskirtsteff. Elle se plaît à peindre, entre autre, des intérieurs, à la manière des Flamands, et est attirée par les scènes d’intimité et les jeux de lumière sur les bons vieux meubles de son entourage. Madeleine Weil-Lestienne, professeur de dessin de la Ville de Paris, est la compagne idéale, compréhensive et dévouée qui concourt à l’épanouissement de son mari. Ensemble, ils élèveront leurs deux filles, Lisbeth et Claudine qui seront souvent leurs modèles.
En 1934, Lucien Weil obtient de l’Académie des Beaux-Arts une bourse de pensionnaire à la Casa Vélásquez de Madrid. C’est le couronnement de ses efforts qui allait permettre le plein épanouissement de son art. Il séjourne en Espagne avec son épouse jusqu’à l’été 1935. Tous deux peignent de nombreuses toiles. Au travers de ses portraits, nus, paysages ou scènes de genre, on sent Lucien Weil plus proche de la vie et de la couleur.

En novembre de la même année, l’artiste expose quarante quatre toiles à Strasbourg à la Galerie Aktuarius, dont certaines réalisées lors de son séjour ibérique. Le critique d’art Marc Lenossos évoque alors très justement les bienfaits de ce voyage en Espagne sur la production picturale de Lucien Weil : « [Il] nous revient avec un art qui s’est clarifié dans ses tonalités et dans son style. Il a acquis une saine vigueur. (…) Certains morceaux sont arrachés avec feu, sur le vif et ce sont à nos yeux les meilleurs (…). Dans l’ensemble son exposition est excellente. Il n’a pas seulement progressé, mais il a commencé à sentir, à vibrer, à s’élever au-dessus du beau métier, à faire une œuvre personnelle ». (« A la Galerie Aktuarius. Types et paysages d’Espagne »Dernières Nouvelles d’Alsace, 4 novembre 1935)
Suivent également des voyages en Bretagne en Hollande, Belgique et en Italie qui complètent la formation de l’artiste, au cours desquels il acquiert le goût de la peinture claire et lumineuse. Tandis que ses natures mortes, d’une exécution savoureuse, prennent un bain de lumière, Lucien Weil aborde les portraits avec liberté et truculence parfois.
Le couple rentre à Paris et s’installe dans son atelier de la Butte aux Cailles, 8 bis Passage Barrault. C’est depuis cet atelier clair et spacieux que l’artiste réalise plusieurs variantes de sa « Vue sur le Passage Barrault », exécutées au fil des saisons et dans des techniques différentes. merci àhttps://www.facebook.com/notes/367160787887861

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Tendresse Maternelle Lisbeth & Madeleine Weil à Erquy Huile Sur Toile De Lucien Weil 1902-1963
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