bronze exceptionel du sculpteur Henri Bouchard (1875 - 1960)
Hauteur : 52 cm
Largeur : 23 cm
Profodeur: 37 cm
Creation: 1922
Signé et numeroté
Fondue en 2002 à la cire perdue par la fonderie de Coubertin, ce bronze à patine verte a été réalisé sous le contrôle de Francois Bouchard fils de l’artiste et vendu par L’association ds amis de Henri Bouchard,
Ce bronze est le n°7/8 d’un tirage, conforme au code déontologique des Fondereie d’Art , limité à :
-8 épreuves numérotéesde 1/8 à 8/8
-4 épreuves d’artiste reserervées aux institutions culturelles et numérotées de I/IV à IV/IV.
Certains exemplaires de cette fonte ont été acquis par des musées français ( musées des Années 30 , Musée des beaux-arts de Dijon, le musée de La Piscine à Roubaix)
Le Musée des Beaux-Arts de Dijon, a acheté l’exemplaire 6/8 auprès de l’Association des Amis d’Henri Bouchard en 2012 (Inv. 2012-5-1).
Un certificat signé par Francois Bouchard sera remis à l’acquéreur
Un sculpteur dijonnais établi à Paris
Henri Bouchard naît à Dijon le 13 décembre 1875 dans une famille d'artisans ; son père, menuisier, le conduit très jeune visiter le musée de la ville ; l’enfant découvre les Tombeaux des Ducs de Bourgogne et l’œuvre de François Rude, artiste auquel il vouera une grande admiration. Voulant tailler la pierre, il entre, en 1889, à l’École des Beaux-Arts de Dijon et suit les cours du sculpteur François Dameron.
En 1894, une bourse du Conseil Général de la Côte-d’Or lui permet de monter à Paris. Après l’École des Arts décoratifs, il entre, en 1895, à l’École des Beaux-Arts dans l’atelier d’Ernest Barrias et obtient le Grand Prix de Rome en 1901, avec son reliefŒdipe et Antigone chassés de Thèbes; il séjourne à Rome de 1902 à 1906. À son retour, le sculpteur s’installe à Paris, participe à plusieurs expositions et se fait connaître par le grandMonument de la Réformationqu’il réalise, avec Paul Landowski, à Genève.
Bouchard pratique tous les genres : le portrait, la figure humaine (paysans, vignerons, ouvriers...), la figure animale et la sculpture monumentale, tel le groupe d’Apollondu Palais de Chaillot à Paris (1937). Professeur à l’École des Arts décoratifs en 1928, puis professeur-chef d’atelier à l’École des Beaux-Arts de 1929 à 1945, l’artiste est élu à l’Institut (Académie des Beaux-Arts) en 1933. Il s’éteint à son domicile parisien où est installé son atelier, rue de l’Yvette , qui deviendra son musée jusqu'à 2007 années du transfert de l'atelier au nouveau musée de La Piscine à Roubaix où l'ensemble est désormais exposé.
Ce sculpteur a su garder une indépendance artistique qui fait de lui une des figures les plus authentiques de la sculpture figurative de la première moitié du XXesiècle.
UneTête de Victoire, réminiscence de la Grèce antique
A partir de 1913, Henri Bouchard se tourne vers un style décoratif, plus dépouillé et plus pur, recherchant la stylisation. En 1922, il réalise uneTête de Victoireen plâtre, qui figure au Salon d’Automne de cette même année. Il utilise cette pièce, en 1925, dans une grande statue qu’il appelle, au moment de sa création, “Victoire sans destination”, devenue par la suite “Victoire de Bogota”. En effet, cette figure présentée sans bras (environ 3m de haut) au Salon des Artistes français de 1926 est commandée en bronze pour la ville de Bogota, en Colombie . Malheureusement cette sculpture disparaît dans le naufrage du bateau qui la transporte. Bouchard n’a conservé que la tête en plâtre et la fait couler en bronze avec différentes teintes de patine.
Ce visage ovale aux yeux en amande et au long cou cylindrique évoque la Grèce antique, avec le profil du nez droit dans l’axe du front. La recherche de géométrisation est nette dans la longue chevelure stylisée portant une discrète couronne de laurier, coiffée en chignon aux mèches symétriques très tirées vers l’arrière, ce qui allonge le profil de la tête.