A la fin du XIXe siècle, la valeur marchande l’œuvre émaillée semble dépendre d’un critère absolu : la compétence technique de l’émailleur. Elle se mesure, pour le public et la critique, notamment à la quantité de travail qu’elle paraît avoir nécessitée. Elle s’apprécie également dans une illusoire fidélité de l’œuvre copiée, souvent d’après des maîtres anciens ou dans des créations personnelles. En raison de la mise en œuvre de technique jugées complexes, proches de la mythification, l’objet fini aboutit à un prix de vente accessible seulement à une parte de la population.
Époque : 1890
Origine : France, Limoges