Pièce unique, incroyablement graphique et décorative cette immense couronne en perles de verre est neuve. Sa structure métallique est entièrement galvanisée, provenant de la manufacture PERLAFRANCE à Montbard.
Aux motifs graphique et floraux, elle peut se fixer aisément ou l’on souhaite et peut parfaitement prendre la place d’une rosace au plafond, ou bien devenir un incroyable luminaire.
Époque: XXème
Dimensions:Hauteur: 85cm x Largeur: 53cm x Profondeur: 20cm
Étiquette d’origine attestant de sa provenance.
Les tombeaux ne sont vraiment apparus en France que dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Parallèlement s'est développé tout un art funéraire visant à remplacer les fleurs naturelles dont l'usage était très ancien par des ornements plus durables. A la même époque, la France importe des perles de Venise pour la broderie, la passementerie, les accessoires mais également pour la confection de couronnes mortuaires d'où la généralisation de la couronne en perles de verre ou en céramique.
La forme générale des couronnes était le plus souvent en forme de croix ou de losange. Mais il existait également des couronnes personnalisées avec des objets commémorant une activité prisée par le défunt (avion, bicyclette, bateau, etc…).
Les plus anciennes étaient centrées par un globe de verre contenant des fleurs ou un objet de piété. Trop fragile, ce verre bombé a rapidement disparu.
D'innombrables fabriques ont alors vu le jour sur le territoire national, drainant une main d'œuvre féminine ou parfois pénitentiaire bon marché qui travaillait à façon pour la réalisation des fleurs. Une fois montés en usine, la livraison des bourrelets et des couronnes se faisait sur toute la France. Aucun enterrement, qu'il s'agisse d'un milieu populaire ou d'une classe privilégiée n'échappait à l'accompagnement du défunt par une composition florale en perles de verre, soit humble, soit luxueuse.
La technique consistait à fixer sur une forme en fil de fer rigide des fleurs et des feuilles en perles. Le caractère durable du verre, la finesse et la variété des décors ainsi que le peu d'entretien nécessaire, ont donné à ces objets de longs moments de gloire. Néanmoins, le coût relativement élevé de la fabrication, les changements de mode de vie et surtout l'arrivée des matières plastiques ont eu raison de cet artisanat.
La production de couronnes en perles de verre s'est ainsi échelonnée de 1850 à 1972 ou le dernier atelier ferma définitivement ses portes.