L'entoilage en lin est semble-t'il de l'époque du papier peint. Celui-ci semble avoir été enchassé dans une boiserie murale comme pourraient le montrer les traces de clous en périphérie de l'oeuvre.
Cette mode des chinoiseries est en vogue à la période Louis XV, et Jean-Baptiste Pillement popularisera notamment par ses peintures et gravures ces scènes aux chinois dans des architectures de pagode sur des branchages, pour être repris dans l'ensemble des arts décoratifs de l'époque mais aussi durablement jusqu'à nos jours
(les arts graphiques: peinture et gravure, tapisseries et toiles de Jouy, aussi bien que pour le mobilier -en particulier les laques et les décors en vernis Martin, les paravents, la céramique, l'orfèvrerie ou encore l'architecture-boiseries intérieures...)
Grandes dimensions: 140*140cm (Tube de conditionnement pour l'envoi diam 12cm * 150cm)
Les couleurs, notamment les bleu et vert, sont très fraîches pour l'époque considérée, car préservées je pense d'une situation trop lumineuse qui aurait entraîné une insolation des couleurs et motifs.
L'ensemble est dans un état remarquable (malgré quelques légères déchirures, traces de pliures, de craquelage et d'humidité -voir les photos) compte tenu du type de support et de l'ancienneté de la pièce, et la taille de cet ensemble en fera un élément décoratif de 1er plan pour vos projets de décoration sur le thème du XVIIIe s
Le papier peint a été précieusement roulé dans un tube en carton rigide (150 et diamètre 12cm) pour une parfaite préservation de son état, afin d'éviter toutes pliures supplémentaires et le protéger de lumière.