Des études plus récentes ont comparé ce fonds d'or à l'école du soi-disant Maître de la Légende de Sant'Orsola, peintre flamand actif dans le dernier quart du XVe siècle, et à la sphère d'Antoine de Luhny, peintre actif longtemps dans le Piémont dans la seconde moitié du XVe siècle, au service des clients les plus raffinés et prestigieux de la seconde moitié du XVe siècle, actifs dans le domaine de la miniature, du vitrail, du panneau et de la peinture murale.
Malgré cela, Frédéric Elsig, auteur de la monographie consacrée à Antoine de Luhny publiée en 2018, a identifié dans ce saint évêque bénissant un compartiment supplémentaire d'un autel qui comprenait à l'origine deux autres panneaux (53 x 45 cm) représentant une Vierge en prière et un San Giacomo Maggiore, œuvres proposées à Rome par Finarte en 2007, œuvres attribuables à un peintre espagnol (peut-être castillan) et datables de la première décennie du XVIe siècle.