Le Palais de Fontainebleau conserve sept paires de bougeoirs similaires, Claude Galle en vend deux en 1805, Ravrio vend, en 1805 également, une paire puis quatre paires en 1806.
Cet exemple illustre parfaitement le non sens de procéder à des attributions pour des objets (arts décoratifs) jusqu'à la fin de l'Empire, puisque le principe de "droit d'auteur" ou de "propriété intellectuelle" n'existait simplement pas. Comme dans ce cas, il est fréquent de voir des objets identiques, livrés par divers intermédiaires.
Une des paires similaires aux présents bougeoirs se trouvait dans le salon de l'appartement du Roi de Naples et décrite comme suit: paire de flambeaux en cuivre ciselé et doré, tiges cannelées, ornements à feuilles renversées.
Rapport de condition: très bel état de la dorure, tige filetée d'origine, manque les bobèches.