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Les Musiciens Malgaches,edmond Robert Laurent Rodolphe Rabesahala Dit Coco Rabesahala

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Description de l’antiquite :

"Les Musiciens Malgaches,edmond Robert Laurent Rodolphe Rabesahala Dit Coco Rabesahala"
Edmond Robert Laurent Rodolphe Rabesahala dit Coco Rabesahala (Antananarivo, 11 février 1927 - Madagascar, 22 janvier 1999), Les musiciens malgaches, gouache sur toile, 2 x 3, 20 m, Signée et datée « RABESAHALA 1955. » en bas à gauche


Notice d’œuvre
Edmond Rabesahala a connu le succès comme peintre et défenseur de la culture malgache. Son parcours et son œuvre sont traversés par les développements esthétiques et les bouleversements politiques de la Grande Ile de Madagascar au XXe siècle.
Edmond Rabesahala est plus connu dans le monde de l’art par son surnom Coco Rabesahala. Il nait le 11 février 1927, au sein d’une famille d’Ambohimanga qui compte plusieurs célébrités. Coco passe notamment son enfant auprès de sa cousine Gisèle Rabesahala (1929-2011), femme politique malgache d’envergure qui luttera inlassablement pour l’indépendance de son pays.
Si les circonstances de son apprentissage de la peinture ne sont pas connues, son nom apparaîtdans les livrets des salons parisiens dès 1954, soit un an avant l’exécution de notre tableau. Il est fort probable que Coco Rabesahala ait débuté sa formation à l’école des Beaux-Arts d’Antananarivo fondée en 1922. Cette structure locale d’enseignement avait été encouragée par l’organisation de la première exposition de peinture moderne en 1923 (foire d’échantillons) où se côtoyaient les tableaux d’Henri Matisse, de Pablo Picasso, de Georges Braque, de Fernand Léger, d’André Derain ou encore de Maurice de Vlaminck. Organisée sous le patronage des sociétés parisiennes du Salon des Artistes Indépendants, du Salon d’Automne, du Salon des Artistes Français et de la Société Nationale des Beaux-Arts, l’exposition témoignait de l’important réseau mis en place entre les ressources artistiques de la métropole et sa colonie.
Coco Rabesahala expose durant quatre années à la Société des Beaux-Arts de la France d’Outre-Mer (en 1954, 1955, 1956 et 1960), au Palais de New York à Paris, aux côtés d’artistes malgaches dont les œuvres sont alors très appréciées. Durant cette décennie, il se consacre à la peinture et remporte plusieurs prix internationaux. En 1954, il est classé second au Prix de l’Afrique Equatoriale Française derrière la peintre Renée Jullien. En 1955, il obtient le Grand Prix du ministère de la France d’Outre-Mer d’un montant de 1.000 fr. dans la section des Arts décoratifs. En 1957, il remporte un prix lors de l’exposition de la quatrième exposition de l’Association des Artistes Peintres et Amateurs d’Art de Tunisie.
Notre tableau date de cette période intense de création. L’œuvre intervient au début de la carrière de Coco Rabesahala sur la scène artistique internationale. Son très grand format confère au sujet les dimensions d’un tableau d’histoire. Il représente les us et coutumes des habitants de différentes provinces de Madagascar et évoque la variété des cultures sur l’île. Au centre deux musiciens attirent l’attention d’une famille de deux enfants à gauche et d’un éleveur accompagné de son zébu à droite. Les habits de couleurs vives en coton ou en soie appelés lamba composent le costume traditionnel malgache. Les musiciens comme l’éleveur appartiennent aux populations Betsiléos qui occupaient la partie sud des terres centrales de Madagascar, représentées par le peintre français Lucien Lièvre (1878 - 1936), grand prix de Madagascar en 1931.


Le travail de superposition des motifs des tissus et de la flore à l’arrière-plan provoque un enchevêtrement visuel rivalisant avec la partition musicale des joueurs de violon et de tambour. La recherche artistique autour du traitement des volumes synthétisés en aplats de couleurs est avant-gardiste. La construction en superposition d’écrans colorés fait penser à la technique de la sérigraphie utilisée par le Pop Art dans les années 1960.
Plusieurs témoignages amènent à penser que Coco Rabesahala était un grand mélomane. Il est l’auteur d’un article sur le caractère de la musique malgache publié le 11 avril 1956, soit un an après l’exécution de notre tableau, dans la revue du Tanka Internationale. Dix ans plus tard, il effectue un voyage aux Etats-Unis, en 1965, visitant divers centres culturels américains, dont le centre national de musique qui l’impressionne et le célèbre festival de jazz de Newport dans le Rhode Island. A l’époque Coco Rabesahala est alors professeur de dessin au Lycée Philibert Tsiranana à Mahajanga (Majunga). Il est réputé pour être un peintre abstrait et expressionniste, compositeur et pianiste. Cette tournée américaine entérine ses responsabilités futures comme promoteur des arts et des artistes malgaches.
La carrière de Coco Rabesahala prend un tournant à la fin des années 1960. Tout en continuant d’exposer ses œuvres à Madagascar en 1966, il est nommé, un an plus tard, Directeur des Arts au Ministère des Affaires Culturelles à Antananarivo. Ce rôle central lui permet d’être un acteur majeur de la scène artistique malgache. Pour la Cinquième Biennale de Paris en 1967, il est chargé d’organiser la section regroupant les peintres, sculpteurs et photographes malgaches exposants. Il joue alors un rôle majeur dans un événement artistique incontournable de la seconde moitié du XXe siècle. À partir de 1970, Coco Rabesahala est nommé conseiller aux affaires culturelles à l’ambassade de la République malgache à Paris. Il fait à la fois partie du comité d’organisation de la Société Internationale des Beaux-Arts de 1972 à 1974 et y expose durant deux ans des tableaux de paysages.
Notre tableau résume les recherches menées sur le terrain artistique par Coco Rabesahala pour valoriser la culture malgache tout en s’appropriant les codes stylistiques de la modernité en peinture. En 1974, Pierre Randrianarisoa parle de l’artiste comme d’un authentique talent malgache estimé dans le cercle élitiste de la scène artistique parisienne1. Le caractère novateur de la peinture de Coco Rabesahala est souligné par Pierre Vérin dans son ouvrage sur Madagascar (1990)2. Enfin le Dictionnaire historique de Madagascar le décrit comme l’un des artistes figuratifs contemporains les plus admirés du XXe siècle.

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