Portrait d’un homme, photographie vers les années 1850
Portant la mention «DISDERI Phg» devant et une mention manuscrite au dos «Monsieur Chaine, père de Mme Maxime des Courtis»
24 x 20 cm (à vue)
38,5 x 34,5 cm (cadre)
Sous verre dans un cadre en bois et stuc doré
Eugène DISDERI (1819-1889)
Photographe français
Il commence par exercer plusieurs métiers mais c’est en 1846 qu’il travaille dans un établissement de photographie avec sa femme. Après leur séparation, il part vivre à Nîmes, il ouvre son propre studio et devient officiellement photographe. Il commence à travailler sur la technique du collodion humide et du papier ciré.
En 1854, il retourne à Paris et ouvre son studio qui deviendra l’un des plus importants de son temps. Il met alors au point un appareil photo qui, associé au collodion, permet de faire plusieurs prises de vue sur une même planche. Il dépose le Brevet la même années du «portrait-carte» soit 6 images sur une planche au format de cartes de visite.
Il connait alors un important succès commercial car comparé au daguerréotype, le coût est bas et la multiplicité séduit le public et permet ainsi de commencer à démocratiser le portrait photo principalement dans les hautes sphères de la société.
Après une faillite en 1856, il recommence à exercer trois ans plus tard et il gagne une immense popularité lorsque Napoléon III vient se faire tirer le portrait chez lui. Tout le monde veut faire de même et pour répondre aux demandes, il ouvre plusieurs studios. Il devient à ce moment là photographe officiel de l’Empire.
En 1862, il publie l’art de la photographie, un traité sur le sujet en mettant en parallèle la photographie et la peinture.
En 1873, son activité décline et son mode de vie finit par le mener à sa perte. Il meurt en 1889 totalement ruiné.