À son retour en France, il mène une carrière officielle: il reçoit des commandes de décors, notamment à Nantes et Paris, obtient plusieurs médailles au Salon et est décoré chevalier (en 1892) puis officier (en 1923) de la Légion d’honneur.
Portraitiste et décorateur reconnu, Hippolyte Berteaux s’essaie à partir de 1907 au paysage. Il réalise notamment plusieurs séries de vues de Belle-Île-en-Mer, qu’il expose au Salon à partir de 1912.
Du 31 octobre au 14 novembre1919, il fait l’objet d’une exposition personnelle à la Galerie Georges Petit, à l’occasion de laquelle, sur 32 numéros présentés, 21 toiles sont consacrées à Belle-Île. Notre tableau est vraisemblablement le n°18, intituléCôte sauvage (Belle-Île),comme en témoigne l’inscription «18» peinte en rouge au dos du carton sur lequel est marouflée la toile.Commentant l’exposition, Arsène Alexandre écrit qu’il y voit «une peinture forte, savante et saine. »[1]
[1]Arsène Alexandre, «La vie artistique. Petites expositions»,Le Figaro, 2 novembre 1919, p. 3.